Mythologie Africaine

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-10,000 ans à -2,000 av JC
Mythologies d’Afrique :

Les Berbères.

pieces de monnaies

Les croyances berbères, ou religion libyque, concernent les premières croyances des Berbères, en Afrique du Nord-Ouest. Celles-ci sont antérieures à l’arrivée dans la région de la religion punique et des religions abrahamiques. Elles sont quelque peu influencées par, et ont elles-mêmes influencé les croyances des autres peuples de la région : Égyptiens, Grecs, Romains, Phéniciens, Carthaginois.
Comme la plupart des civilisations méditerranéennes, les populations berbères fêtent l’arrivée des nouvelles saisons et marquent ainsi le calendrier agraire. La principale fête est Yennayer, le nouvel an berbère, qui est encore célébré de nos jours par les populations berbères le 12 ou le 14 janvier de chaque année, qui correspond au 1er janvier du calendrier julien.
Depuis l’Antiquité, les anciens Libyens (ancêtres des Berbères contemporains) vouaient un culte au dieu Amon, le dieu-bélier, adoré par les Égyptiens mais aussi par les Libyens, qui pratiquaient le culte du bélier4. Dans les croyances berbères, le mouton était donc un animal sacré. Dans le discours de Athanase d’Alexandrie contre les Gentils (§ 14), il est dit que, chez les populations libyques (berbères), la brebis se nommait autrefois amen et qu’elle était vénérée comme une divinité.
Selon plusieurs historiens, le culte du dieu Amon pratiqué en Libye antique et en Égypte antique, était d’origine berbère avant de se répandre en Égypte5.
Le culte ancien de Nit, ou Tinnit (qui a influencé les Égyptiens anciens à travers la déesse Neith, et les Hellènes à travers la déesse Athéna) est à rapprocher avec un culte de guerre6. Les Amazones libyennes ont sans doute perpétué ce culte.[réf. nécessaire] Le culte de la Minerve, assimilée à la déesse grecque Athénée, fut imposé par les Amazones de Libye à Troie et en Grèce, et resta dans la ville de Tenæ au sud de Sfax et Cartenæ (Tenes)7. Les Amazones libyennes seraient aussi à l’origine du culte du dieu des eaux Neptune (d’origine libyenne, équivalent de Poséidon), et de sa femme Athénée, ce qui explique pourquoi ils sont aussi le dieu et la déesse des chevaux7.
Pour les Berbères, comme pour beaucoup de peuples, la roche est sacrée. Il existe plusieurs sites en Afrique du Nord, dont l’un des plus connus est le Cromlech de M’zora. Le monument de M’zora est composé de cercles de mégalithes entourant un tumulus. Le plus grand d’entre eux culmine à plus de cinq mètres de hauteur. Selon la légende, il s’agit de la tombe du mythique roi libyen Antée8. Comme la plupart des peuples méditerranéens, les Berbères ont entrepris la construction de nombreuses sépultures pour enterrer leurs rois et reines. Les principaux exemples toujours visibles sont la bazina du Gour dans l’actuelle région du Moyen-Atlas (Maroc), le Mausolée de Medracen dans l’Aurès (Algérie), le Mausolée royal de Maurétanie dans la région de Tipaza (Algérie), ou encore le tombeau de Tin Hinan dans le Hoggar, massif montagneux du Sahara Algérien.
Pièces de monnaies Berbère

Les Dojons

costume portés à l occasion d une initiation masculine au laawi

Costume cérémoniale traditionnelle Dojons

Selon leur tradition orale, les Dogons seraient partis du Mandé, région située au sud-ouest du Mali, entre le xie siècle et le xiiie siècle2 et auraient immigré vers les montagnes. Deux explications ont été avancées pour justifier ce départ de leur région d’origine : pour éviter l’islamisation ou à la suite d’une querelle lignagère3 , a première raison ayant peut-être entraîné la seconde4. Ils se seraient installés à Kani Bozon avant de se disperser sur les trois sites que sont la Falaise de Bandiagara (site mis en 2003 sur la liste mondiale du patrimoine de l’UNESCO), le plateau (région de Sangha) et la plaine3. Leur installation sur le site de Sangha (ou Sanga) daterait des xive et xve siècles. Cette falaise était alors habitée par les Tellem (qui signifie « nous les trouvâmes sur place »)5, portant aussi le nom de Kurumba. D’après les Dogons, les Bana ont précédé les Tellem (il s’agirait des Toloy). Même s’ils ont longtemps subi la domination des divers peuples ayant créé de grands empires ou royaumes, les Dogons ont toujours su conserver leur indépendance à cause de la difficulté d’accès à leurs territoires montagneux isolés. Les Dogons luttèrent farouchement contre les Mossis à l’époque de l’empire sonhrai, puis contre les Peuls à partir du xviie siècle. Les Dogons et les Soninkés sont très liés, les Dogons étaient parfois influencés culturellement et linguistiquement par les Soninkés dont certains se sont mélangés aux Dogons lors de leur grande dispersion après la chute de l’empire du Ghana.
Le peuple Dogon a été pour la première fois étudié par l’explorateur Louis Desplagnes (1871 – 1914), un lieutenant de l’armée coloniale française. Contrairement aux us coloniaux, Desplagnes se montre très respectueux des coutumes et traditions dogons, refusant en particulier de s’emparer des objets qui ne lui sont pas donnés ou échangés de bon gré. Il vit au contact de la population en 1904 et 1905. Il rapporte en Europe les premiers éléments détaillés sur la vie du peuple Dogon6.
Femmes pilant des céréales – Pays dogon.
Traditionnellement, les hommes dogons sont en général vêtus d’un boubou appelé le bogolan (ce sont les Dogons qui sont à l’origine de ce tissu) ou d’une tunique ouverte sur les côtés et d’un pantalon tissé de trois bandes de chaque côté des cuisses. Les vêtements de couleur marron, ocre, jaune sont préférés. Les Dogons portent le chapeau conique, mais plus souvent encore le bonnet, surtout chez les hommes âgés. Autrefois les hommes portaient les cheveux très longs et frisés. Sur le haut de la tête un cimier était fait avec les cheveux. Quand les cheveux étaient jugés trop courts, on y ajoutait des éléments. Généralement les cheveux sont rasés vers l’âge de 45 ans. Une ceinture de cauris encercle la tête. Des bracelets de cuivre ou d’argent sont portés au bras, ainsi que des bagues au doigt. Les talismans sont très utilisés. On y ajoute des poils de queue d’éléphant pour la force.
Les femmes dogons portent le pagne et le boubou féminin. Les coiffures sont très riches et variées. Elles sont en forme de casque, avec de longues mèches tressées sur les côtés, un nœud de cheveux sur la nuque et le cimier sur le haut du crâne. À la coiffure sont ajoutés des perles ainsi que des bijoux d’or ou d’argent. Les oreilles sont percées et de nombreuses boucles d’or y sont fixées en forme de cercle. Vers l’âge de trois ans un anneau est fixé à la lèvre inférieure pour le premier stade d’initiation à la parole, puis trois anneaux au nez entre 10 et 12 ans, celui du milieu en cuivre pour attirer les bonnes paroles et les autres en aluminium pour chasser les mauvaises. Les pierres précieuses sont aussi utilisées pour les parures. On n’observe ni scarification ni tatouage.

Les Égyptiens

Egypt_bookofthedead

Chez les Égyptiens de l’Antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Les préoccupations liées à la mort au cours de l’Égypte antique étaient d’ordre religieux et constituaient une étape importante de la vie du pharaon, incarnation des dieux sur terre, qui devait après son décès vivre auprès des dieux dans un repos éternel. Les Égyptiens considéraient qu’après le décès, l’âme du défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.
Le mythe de la mort peut être décomposé en deux parties :
• la première étape qui est le voyage du défunt vers l’au-delà avec la cérémonie de l’embaumement ;
• la seconde étape qui correspond au jugement du défunt par le dieu Osiris lorsqu’il atteint l’au-delà afin de peut-être accéder au repos éternel.
Dans la mythologie égyptienne, le corps est divisé en plusieurs parties dont le djet, qui correspond au corps, et le ka, qui correspond au double spirituel accompagnant le corps depuis la naissance de l’individu jusqu’à son décès. Pour que le défunt puisse accéder au royaume de l’au-delà par l’intermédiaire de son ka, l’embaumement du djet est nécessaire. En effet, si le corps n’est pas embaumé, le djet devient le khat après la mort et ne peut accéder au repos éternel. Le rite de l’embaumement fut créé par Isis, aidée par Anubis, lorsqu’elle reconstitua le corps de son époux Osiris afin de lui redonner vie. Ce rite symbolise donc la renaissance du défunt et l’accès au « royaume des morts » et au repos éternel. Les statues et offrandes présentes aux côtés du défunt dans son sarcophage permettent de l’accompagner dans son chemin vers le jugement de l’âme.
Ce chemin vers l’au-delà est pris en compte dans l’architecture des pyramides. En effet, au sein des pyramides, les couloirs s’élevant vers les sommets de la pyramide et le ciel depuis la chambre funéraire du défunt, semblent être des passages permettant à l’âme de s’élever et d’atteindre le royaume des morts Le livre des morts des Anciens Égyptiens, placé aux côtés du défunt, avait pour but de le guider vers le royaume des morts et de le préparer au jugement de l’âme à l’aide de prières.
La pesée de l’âme (psychostasie) consiste à mettre le cœur du défunt sur une balance et de l’autre côté une plume (représentant la déesse Maât) ; si le cœur est plus léger (ce qui signifie que le cœur n’est pas entaché de péchés), le défunt peut rejoindre le royaume des morts. Sinon, il se fera dévorer par un monstre (la plupart du temps symbolisé par la déesse Taouret ou par Ammout qui a une tête de crocodile, un corps de lion et un arrière-train d’hippopotame.) et son âme sera perdue à tout jamais. Osiris ne devint dieu du royaume des morts qu’après avoir passé avec succès l’épreuve de la pesée de l’âme. Les défunts voulaient donc s’identifier à Osiris pour atteindre le royaume des morts et reposer en paix.

Les kabyles

kabyles 1

Les Kabyles (en kabyle : Iqbayliyen, Imaziɣen, Izwawen, Igawawen ou Leqbayel, en tifinagh : ⵉⵇⴱⴰⵢⵍⵉⵢⵏ5,6) sont une ethnie berbère originaire de la Kabylie (en kabyle : Tamurt n Leqbayel7 ou Tamurt n Yizwawen8,9), une région berbérophone d’Algérie à dominante montagneuse10. Ils peuplent le littoral et les divers massifs montagneux de la région : les montagnes du Djurdjura, des Bibans et des Babors. Les Kabyles fournissent le premier groupe berbérophone par le nombre en Algérie. Ils parlent le kabyle, une langue berbère, une minorité parle une variante (chaoui des Amouchas, tasahlite) dans le massif des babors, première en Algérie par le nombre de locuteurs avant le chaoui. À partir de la fin du xixe siècle, ils constituent, depuis l’indépendance de ce pays, le milieu le plus favorable au développement de la revendication identitaire berbère11,12. Ils sont aujourd’hui présents dans d’autres régions d’Algérie, notamment à Alger, et parmi la diaspora algérienne en France.
La mythologie kabyle est un ensemble de croyances kabyles anciennes appelées en kabyle Tanewya. Le nombre de croyants commença à diminuer faiblement à partir de l’entrée du christianisme primitif au Maghreb, puis presque totalement avec l’arrivée de l’Islam en Afrique du Nord : conquête musulmane du Maghreb (647-709). Néanmoins, le fond culturel antique demeura fortement présent dans la culture Kabyle à travers les âges jusqu’à nos jours, et certaines pratiques perdurent encore dans les villages de Kabylie.
Anzar est le maître de la pluie et de l’eau. Il est invoqué lors de sécheresses et selon certains rituels pour le retour de la pluie.
Il est tout autant présent dans les cultures berbères de Tamazgha.
Teryel est une femme active, maîtresse de son « destin », autonome, entière et insoumise. Ces ogresses, que l’on appelle teryel/teryalin, sont des femmes sauvages, indomptées et dangereuses. Un autre mythe attribue à l’une d’elles la maternité de tous les ogres qu’elle aurait enfantés après avoir consommé les feuilles d’or d’un arbre extraordinaire. Plus que les ogres qui leur paraissent subordonnés, elles sont maîtresses de l’espace sauvage où elles agissent à l’envers de tout ce qui se passe au sein du monde civilisé.