« Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va » LA GENÈSE !

4,50 milliards d’années :

D’après plus de 500 religions répertoriées existant ou ayant existé ils croit tous que dieu créa la terre entre -3,500 ans aller jusqu’à la nuit des temps. Par contre dans 80% des cas ont tombe dans les mythologies de la création de la planète terre.

TOUT LES INFORMATIONS RETRANSCRIT SUR LES PAGES, ARTICLES ET PUBLICATIONS DES PHOTOS, PROVIENNENT DE CHEZ WIKIPÉDIA ET SERT UNIQUEMENT À UNE RECHERCHE SPÉRITUEL, PERSONNEL ET POUR PRÉSERVER L’HISTOIRE DU MONDE SUR PAPIER ET SUR LE WEB! Je fais ce que les moines faisait au 12 iem siècles  »Retranscrire et copier les manuscrits pour préserver la source et la mémoire » Bonne lecture.

-4.5 milliards d’année Dieu créa la terre car il est omniscient, omnipotent, omniprésent, omni conscient, omni culturel et intemporel.

FAIT: Une feuille de papier 8.5 » x 11 » fait tissus ou de bois fabriqué en an 1000, pour l écriture ce  vendait $1,000 et l’encre $2,000. Aujourd’hui c’est 25 cennes pour une copies.

Références :

  • La terre se trouve présentement à environs 150 millions de kilomètres du soleil.
  • La terre se rapproche du soleil à raison de 280 kilomètres par années, vers le soleil qui tout ou tard adsorberas la terre dans les 4 milliards prochaines années gros max. Mais l’humain la détruiras bien avant ça.
  • La planète terre se trouvait à 1,400,000,000,000 de kilomètres du soleil. Il y a 5 milliards d’années.
  • La planète terre à cette époque, était une immense boule de glace pure. S’approchait lentement, mais surement ver le soleil. Elle s’éroda d’années en années du au voyage très abrasif pour la terre qui faisait des rotations quotidiennes. Ce voyage, lui fit perdre plus de 100kilomêtre de glace d’épaisseur par rapport à aujourd’hui.
  • La planète terre devient une planète avec un atmosphère propice à la vie.
terre boule de neige

−4,54 milliards d’années : Formation de la Terre. (Absence de consensus scientifique)

Image1

  • De façon générale, le terme « Big Bang » est associé à toutes les théories qui décrivent notre Univers comme issu d’une dilatation rapide. Par extension, il est également associé à cette époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a 13,8 milliards d’années, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. La comparaison avec une explosion, souvent employée, est-elle aussi impropre.
  • Dans l’ancien testament ont situé la création de la terre il y à 3,500 ans, chez les juifs 5,000 ans.
  • D’autre religions situent la création de la terre entre 5,000 et 20,000 ans. Que ce soit l’hindouisme ou le taoïsme.
  • En général il n’y a pas de consensus dans le monde des scientifiques.

−4,52 milliards d’années : Formation de la Lune.

lune

La Terre est la troisième planète par ordre d’éloignement au Soleil et la cinquième plus grande du Système solaire aussi bien par la masse que par le diamètre. Par ailleurs, elle est le seul objet céleste connu pour abriter la vie. Elle orbite autour du Soleil en 365,256 jours solaires — une année sidérale — et réalise une rotation sur elle-même relativement au Soleil en un jour sidéral (environ 23 h 56 min 4 s), soit un peu moins que son jour solaire de 24 h du fait de ce déplacement autour du Soleila. L’axe de rotation de la Terre possède une inclinaison de 23°, ce qui cause l’apparition des saisons.

D’après la datation radiométrique, la Terre s’est formée il y a 4,54 milliards d’années. Elle possède un unique satellite naturel, la Lune, qui s’est formée peu après. L’interaction gravitationnelle avec son satellite crée les marées, stabilise son axe de rotation et réduit graduellement sa vitesse de rotation. La vie serait apparue dans les océans il y a au moins 3,5 milliards d’années, ce qui a affecté l’atmosphère et la surface terrestres par la prolifération d’organismes d’abord anaérobies puis, à la suite de l’explosion cambrienneaérobies. Une combinaison de facteurs tels que la distance de la Terre au Soleil (environ 150 millions de kilomètres — une unité astronomique), son atmosphère, sa couche d’ozone, son champ magnétique et son évolution géologique ont permis à la vie d’évoluer et de se développer. Durant l’histoire évolutive du vivant, la biodiversité a connu de longues périodes d’expansion occasionnellement ponctuées par des extinctions massives ; environ 99 % des espèces qui ont un jour vécu sur Terre sont maintenant éteintes. En 2023, plus de 8 milliards d’êtres humains vivent sur Terre et dépendent de sa biosphère et de ses ressources naturelles pour leur survie.


−4,4 milliards d’années :
Formation de l’hydrosphère et de la croûte terrestre.

(Absence de consensus scientifique)

 hydrosphere

L’hydrosphère (du grec ὕδωρ / hudōr, « eau », et σφαῖρα / sphaira, « sphère ») est l’ensemble des zones d’une planète où l’eau est présente. Elle concerne aussi bien l’eau sous forme liquide (océans, fleuves, nappes phréatiques, etc.), que sous forme solide (glaciers, banquise, neiges éternelles, etc.) ou gazeuse (vapeur d’eau). Il y a donc recoupement avec les notions de cryosphère pour l’eau à l’état solide, et d’atmosphère pour la vapeur d’eau. Il reste également à inclure l’eau contenue dans les êtres vivants, composant la biosphère, même si elle représente la plus petite proportion de l’hydrosphère.

croute térestre

La croûte terrestre, appelée aussi écorce terrestre, est la partie superficielle et solide du matériau dont est faite la Terre. C’est la partie supérieure de la lithosphère (qui constitue les plaques tectoniques). La limite entre la croûte terrestre et le manteau supérieur est la discontinuité de Mohorovicic.

La croûte terrestre existe en deux « variétés » radicalement différentes, la croûte continentale, de composition pétrologique principalement granitoïdique, et la croûte océanique de nature essentiellement basaltique. De nombreux autres critères différencient ces deux types de croûtes : densité moyenne (2,7 contre 2,9), épaisseur caractéristique (typiquement 35 km contre environ 6 km), âge moyen des matériaux (en majorité entre 1 et 3 milliards d’années contre moins de 200 millions d’années).


−4,28 milliards d’années : plus anciennes formes de vie.
(Absence de consensus scientifique)

plus encienne forme de vie

De nombreuses découvertes de fossiles dits « les plus anciens » sont annoncées de manière régulière, mais elles sont souvent controversées dans les milieux scientifiques. Leurs auteurs doivent démontrer de manière irréfutable l’origine biologique de l’objet étudié, ce qui pose problème pour des époques aussi reculées.

Les stromatolites vieux de 3,46 milliards d’années récoltés en Australie-Occidentale dans le craton de Pilbara, et connus depuis les années 1980, ont été présentés à plusieurs reprises comme les plus anciens témoignages directs de la vie sur Terre, et contestés comme tels. Une étude parue dans la revue Nature en septembre 2019 fait état de nouvelles preuves de l’origine biogénique de stromatolites qui présentent des inclusions de matière organique azotée, et des filaments de matière organique, et qui ont été recueillis dans ce même craton australien, dans la formation de Dresser. Un âge de plus de 3,4 milliards d’années signifie que ces êtres vivants dont les traces auraient été détectées pouvaient se passer d’oxygène et utilisaient probablement, comme source d’énergie, le soufre. Bien que l’on parle de « stromatolites fossiles », les stromatolites sont en fait des structures sédimentaires créées par des colonies de bactéries, des procaryotes. Les êtres vivants sont les bactéries, qui n’ont pas subsisté (elles n’ont pas été fossilisées), seul demeure le résultat de leur activité métabolique.


−4,1 milliards d’années : grand bombardement tardif.
(Absence de consensus scientifique)

grand bombardement tardif

Le grand bombardement tardif (GBT) est une période théorique de l’histoire du Système solaire s’étendant approximativement de 4,1 à 3,9 milliards d’années avant aujourd’hui, durant laquelle se serait produite une notable augmentation des impacts météoriques ou cométaires sur les planètes telluriques. Son existence a été suggérée à la suite de la datation des roches lunaires, rapportées par les missions du programme Apollo, qui ont atteint la Lune, et qui indiquent que ses sols ont un âge d’environ 4 milliards d’années, soit plusieurs centaines de millions d’années de moins que le Système solaire lui-même. L’existence d’une période de bombardement intense précédée d’une phase de calme est aujourd’hui remise en cause.

La reprise du bombardement après une période de calme relatif surprit la communauté scientifique, qui pensait alors que l’intensité du bombardement des planètes par les corps de plus petite taille allait en décroissant après la formation du Système solaire. Plusieurs scénarios furent élaborés pour produire un événement astronomique notable qui a pu causer une reprise de ce bombardement sur la Lune, et plus largement, l’ensemble du Système solaire interne, plusieurs centaines de millions d’années après sa formation. Le modèle de Nice, qui présente un scénario convaincant de la formation du Système solaire, explique ce grand bombardement tardif par la migration des planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune), qui aurait produit diverses résonances, conduisant à déstabiliser les ceintures d’astéroïdes existant à cette période.


−4 milliards d’années: apparition de la tectonique des plaques.

tectonique

La tectonique des plaques (du latin tardif tectonicus, dérivé du grec τεκτονικός / tektonikós, « de construction ») est un modèle scientifique expliquant la dynamique globale de la lithosphère terrestre. Ce modèle théorique a été constitué à partir du concept de dérive des continents, qui fut développé par Alfred Wegener au début du xxe siècle. La théorie de la tectonique des plaques fut acceptée par la communauté géologique internationale à la fin des années 1960, à la suite de l’émission des concepts du « double tapis-roulant océanique ».

La lithosphère, coque externe rigide de la Terre constituée de la croûte et d’une partie du manteau supérieur, est subdivisée en plaques, dites tectoniques ou lithosphériques. Quinze plaques majeures ont été identifiées, auxquelles se rajoute une cinquantaine de plaques mineures. Ces plaques ont des mouvements relatifs variés, ce qui génère entre elles différents types de frontières : convergentes, divergentes ou transformantes. Au niveau de ces frontières se produisent de nombreux phénomènes géologiques tels que les séismes, l’activité volcanique, la formation de chaînes de montagnes et celle de fosses océaniques. La vitesse du mouvement relatif de deux plaques voisines varie entre 0 et 100 mm/an.

Les plaques tectoniques sont constituées d’une lithosphère océanique et/ou continentale, caractérisée par les croûtes des mêmes noms respectifs, sous lesquelles se trouve la zone rigide du manteau supérieur.

Le mouvement de ces plaques est possible du fait que la lithosphère, rigide, repose sur l’asthénosphère sous-jacente, partie ductile du manteau supérieur.

Ce mobilisme lithosphérique est l’expression des mouvements de convection qui animent le manteau terrestre, mécanisme permettant à la Terre de dissiper sa chaleur interne vers la surface.


−3,8 milliards d’années : apparition des premières cellules alors que la température de surface est comprise entre 40 et 80 °C.

premiere cellule

La cellule — du latin cellula « chambre de moine » — est l’unité biologique structurelle et fonctionnelle fondamentale de tous les êtres vivants connus. C’est la plus petite unité vivante capable de se reproduire de façon autonome. La science qui étudie les cellules est appelée biologie cellulaire.

Une cellule est constituée d’une membrane plasmique contenant un cytoplasme, lequel est formé d’une solution aqueuse (cytosol) dans laquelle se trouvent de nombreuses biomolécules telles que des protéines et des acides nucléiques, organisées ou non dans le cadre d’organites. De nombreux êtres vivants ne sont constitués que d’une seule cellule : ce sont les organismes unicellulaires, comme les bactéries, les archées et la plupart des protistes. D’autres sont constitués de plusieurs cellules : ce sont les organismes multicellulaires, comme les plantes et les animaux. Ces derniers contiennent un nombre de cellules très variable d’une espèce à l’autre ; le corps humain en compte ainsi de l’ordre de cent mille milliards (10), mais est colonisé par un nombre de un à dix fois plus grand de bactéries, qui font partie de son microbiote et sont bien plus petites que les cellules humaines. La plupart des cellules des plantes et des animaux ne sont visibles qu’au microscope, avec un diamètre compris entre 10 et 100 µm.

L’existence des cellules a été découverte en 1665.

le naturaliste anglais Robert Hooke. La théorie cellulaire a été formulée pour la première fois en 1839 par le botaniste allemand Matthias Jakob Schleiden et l’histologiste allemand Theodor Schwann : elle expose que tous les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules, que les cellules sont les unités fondamentales de toutes les structures biologiques, qu’elles dérivent toujours d’autres cellules préexistantes, et qu’elles contiennent l’information génétique nécessaire à leur fonctionnement ainsi qu’à la transmission de l’hérédité aux générations de cellules suivantes. Les premières cellules sont apparues sur Terre il y a au moins 3,7 milliards d’années, et peut-être dès 4 Ga


−3,7 à −3,45 milliards d’années : apparition des premiers stromatolithes.
(Absence de consensus scientifique)

stromatolithes

Un stromatolithe, ou stromatolite (on parle aussi parfois de « thrombolite »), est une structure laminaire constituée de calcaire, parfois de silice, qui se développe en milieu aquatique peu profond, marin ou d’eau douce continental. Les stromatolithes sont d’origine à la fois biogénique (biolithogenèse par des communautés de cyanobactéries) et sédimentaire (structures carbonatées en feuillets empilés formés de particules sédimentaires piégées dans des voiles algaires gélatineux produits par ces bactéries).

Les stromatolithes sont dits :

·         « Laminés », car ils sont en formes de feuillets superposés de 0,1 à 5 mm d’épaisseur. Ils forment un tapis biominéral foncé produit par une colonie qui est une forme organisée d’un biofilm, a priori la plus ancienne connue;

·         « en double-couche », car dans la plupart des cas, la structure en feuillets est nettement constituée d’une couche de bactéries et d’une couche sédimentaire. La sédimentation semble être une forme de cristallisation induite par des bactéries dans une eau presque saturée en sels minéraux. Ceci explique la forme en boule des stromatolithes, alors qu’une sédimentation normale créerait une structure en feuillets horizontaux superposés. À l’échelle macroscopique, les stromatolithes se présentent comme des « coussins » discoïdes ou mamelonnés.


−3,2 milliards d’années : apparition des premiers acritarches.

acritarches

Les acritarches sont des microfossiles à paroi organique, c’est-à-dire des palynomorphes, auxquels il n’est pas possible d’attribuer une affinité biologique avec certitude (on les regroupe dans les Biota incertae sedis).
On pourrait caricaturer les acritarches comme étant tous les palynomorphes qui ont été laissés de côté dans les préparations palynologiques (lames qu’étudient au microscope les spécialistes en palynologie) après avoir réalisé toutes les autres identifications. Il est certain que différents organismes sont regroupés sous le terme acritarche, qui est donc un groupe polyphylétique. Certains sont probablement des kystes de dinoflagellés trop mal conservés pour être correctement identifiés, d’autres appartiennent sans aucun doute aux algues vertes et encore d’autres ressemblent fortement à certaines prasinophycées. Les acritarches sont connus depuis le Précambrien (les plus anciens connus sont datés de 1,87 milliard d’années), ils sont abondants au cours du Paléozoïque et puis régressent très fortement et disparaissent presque complètement par la suite.
La grande majorité des acritarches sont trouvés dans des sédiments de rivières et/ou associés à des organismes aquatiques. Par ailleurs d’après leur morphologie, leur distribution, et leur composition, la plupart des acritarches sont supposés être du phytoplancton et étaient donc à la base de la chaîne alimentaire de l’écosystème marin durant le Protérozoïque et le Paléozoïque.


−2,45 milliards d’années : apparition de la photosynthèse oxygénique généralisé sur terre.

photosynthèse

La photosynthèse (du grec φῶς phōs « lumière » et σύνθεσις sýnthesis « combinaison ») est le processus bioénergétique qui permet à des organismes de synthétiser de la matière organique en utilisant l’énergie lumineuse, l’eau et le dioxyde de carbone. Les molécules carbonées fabriquées par photosynthèse sont appelées photosynthétats ou assimilats.
La photosynthèse comprend en particulier la photosynthèse oxygénique, apparue chez les cyanobactéries il y a 2,45 milliards d’années, qui a produit un bouleversement écologique majeur en faisant évoluer l’atmosphère alors riche en méthane en l’actuelle, composée essentiellement de diazote (78,08 %) et de dioxygène (20,95 %). Cette aptitude a été ensuite transmise aux eucaryotes photosynthétiques (algues, plantes, etc.)
Par endosymbioses successives. Des glucides, par exemple des oses tels que le glucose, sont synthétisés à partir du dioxyde de carbone CO2 et de l’eau H2O avec libération d’oxygène O2 comme sous-produit de l’oxydation de l’eau. C’est la photosynthèse oxygénique qui maintient constant le taux d’oxygène dans l’atmosphère terrestre et fournit toute la matière organique ainsi que l’essentiel de l’énergie utilisées par la vie sur Terre.
Tous les organismes photosynthétiques ne réalisent pas la photosynthèse de la même façon, mais ce processus commence toujours par l’absorption de l’énergie lumineuse par des protéines appelées centres réactionnels qui contiennent des pigments photosynthétiques appelés chlorophylles. Chez les plantes, ces protéines se trouvent dans la membrane des thylakoïdes, des structures incluses dans les chloroplastes, présents essentiellement dans les feuilles, tandis que chez les bactéries elles sont incluses dans la membrane plasmique. Au cours de ces réactions dépendantes de la lumière, une partie de l’énergie lumineuse sert à exciter des électrons d’une substance donneuse, le plus souvent de l’eau, électrons qui servent à leur tour à produire du nicotinamide adénine dinucléotide phosphate réduit (NADPH) ainsi que de l’adénosine triphosphate (ATP)


−2,4 milliards d’années : Grande Oxydation et début de la glaciation huronienne.

glaciation huronienne

La Grande Oxydation ou Grande Oxygénation (Great Oxygenation Event en anglais, ou GOE), également appelée catastrophe de l’oxygène ou crise de l’oxygène, est un événement majeur qui s’est produit dans l’atmosphère terrestre, les eaux de surface et la biosphère il y a environ 2,4 à 2 milliards d’années (Ga), au Paléoprotérozoïque : La glaciation huronienne est un épisode de l’histoire de la Terre qui a débuté il y a 2,4 milliards d’années et s’est terminé il y a 2,1 milliards d’années, durant les périodes du Sidérien et du Rhyacien de l’ère paléoprotérozoïque. C’est l’une des périodes glaciaires les plus sévères et plus longues de l’histoire géologique, similaire aux périodes Terre boule de neige s’étant produites durant l’ère Néoprotérozoïque. Les modèles estiment que les températures moyennes de surface au cours de cette période glaciaire se situaient vers −25 °C.
Le dioxygène, libéré dans l’eau de mer par le métabolisme des organismes photosynthétiques (principalement les cyanobactéries), a d’abord réagi avec les composés réducteurs présents en surface (méthane CH4, sels et minéraux ferreux). Il a commencé à s’accumuler quand ces « puits de l’oxygène » sont venus à saturation. L’oxygène libre était probablement un poison pour les premiers organismes vivants, comme il l’est encore aujourd’hui pour une majeure partie des organismes anaérobies : ils ont d’abord dû développer des mécanismes pour s’en protéger, ensuite sont apparus des organismes aérobies — aujourd’hui majoritaires — pour lesquels le dioxygène est devenu indispensable (respiration). Les organismes photosynthétiques ont également dû adapter leur métabolisme car le dioxygène diminue l’efficacité de la Rubisco, l’enzyme-clé de la photosynthèse. La Grande Oxydation n’est donc pas qu’un événement chimique affectant la surface terrestre, c’est aussi une crise écologique majeure, sans doute la première de l’histoire du vivant.


−2,2 milliards d’années : transition procaryote-eucaryote (apparition des Grypania)

procaryote-eucaryote

Les eucaryotes (Eukaryota) sont un domaine regroupant tous les organismes, unicellulaires ou multicellulaires, qui se caractérisent par la présence d’un noyau et généralement d’organites spécialisés dans la respiration, en particulier mitochondries chez les aérobies mais aussi hydrogénosomes chez certains anaérobies. On le distingue classiquement des deux autres domaines que sont les bactéries et les archées (mais le clade des eucaryotes s’embranche en fait parmi ces Archées).

Les eucaryotes rassemblent trois grands règnes du monde du vivant : les animaux, les champignons, les plantes, et d’autres (par exemple les algues brunes). Les eucaryotes unicellulaires sont parfois regroupés sous le terme de « protistes » et les non-eucaryotes sous la dénomination de « procaryotes » (ces deux derniers groupes étant paraphylétiques).

Les eucaryotes peuvent se reproduire de manière sexuée (par méiose et fusion de gamètes) ou non (par mitose). Dans la mitose, une cellule se divise pour produire deux cellules génétiquement identiques. Dans la méiose, la réplication de l’ADN est suivie de deux cycles de division cellulaire pour produire quatre cellules filles haploïdes. Celles-ci agissent comme des cellules sexuelles (gamètes). Chaque gamète ne possède qu’un seul ensemble de chromosomes, chacun étant un mélange unique de la paire correspondante de chromosomes parentaux résultant d’une recombina


−2,1 milliards d’années : apparition des premiers organismes multicellulaires (Gabonionta)7

apparation des premiers organisme

Un organisme multicellulaire (ou pluricellulaire) est un organisme vivant composé de plusieurs cellules, différenciées ou non, en contact. Les organismes qui peuvent être vus à l’œil nu sont habituellement multicellulaires, mais certains organismes unicellulaires, notamment des myxomycètes, sont également visibles sans utiliser de microscope.

Un groupe de cellules semblables qui assurent une fonction au sein d’un organisme multicellulaire est appelé tissu.

Jusqu’en 2010, le plus ancien organisme multicellulaire connu était une algue rouge appelée Bangiomorpha pubescens ; elle a été trouvée fossilisée dans des roches de la période géologique de l’Ectasien datant de 1,2 milliard d’années, dans l’ère Mésoprotérozoïque.

Toutefois, un groupe fossile d’organismes multicellulaires a été découvert en 2010 dans des sédiments gabonais, repoussant l’apparition des premiers organismes multicellulaires à plus de 2,1 milliards d’années ; en 2014, le CNRS a définitivement confirmé cette estimation.

On met en évidence en biologie du développement que pour pouvoir se reproduire, les organismes multicellulaires ont eu à résoudre les problèmes de la production de cellules germinales (comme les spermatozoïdes ou les ovocytes) et de la régénération d’un organisme complet à partir de celles-ci. Ceci amène à penser que c’est le développement, pendant l’Ectasien, de la reproduction sexuée chez les organismes unicellulaires qui a permis l’apparition d’organismes multicellulaires.

Les organismes multicellulaires sont exposés au risque du cancer, qui correspond à une défaillance des mécanismes de régulation régissant la multiplication des cellules.


−1,8 milliard d’années : début du milliard ennuyeux, entre 1,8 et 0,8 Ga, caractérisé par une relative stabilité de l’atmosphère et un ralentissement apparent de l’évolution de la vie. (Absence de consensus scientifique)

ennuyeux

En 1995, les géologues Roger Buick, Davis Des Marais et Andrew Knoll passent en revue l’apparent défaut d’événements biologiques, géologiques et climatiques majeurs pendant l’ère mésoprotérozoïque, il y a entre 1,6 et 1 milliard d’années (Ga), la décrivant comme « le moment le plus ennuyeux de l’histoire de la Terre ». L’expression « Milliard ennuyeux » (en anglais Boring Billion) est créée par le paléontologue Martin Brasier pour désigner la période comprise entre 2 et 1 Ga, caractérisée par une stase géochimique et une stagnation glaciaire. En 2013, le géochimiste Grant Young utilise l’expression « Milliard stérile » (en anglais Barren Billion) pour désigner la période d’apparente stagnation glaciaire et l’absence d’excursions isotopiques du carbone comprise entre 1,8 et 0,8 Ga. En 2014, les géologues Peter Cawood et Chris Hawkesworth désignent la période entre 1,7 et 0,75 Ga par l’expression « le Moyen-Âge de la Terre » à cause de l’absence de preuve de mouvement tectonique.

Le Milliard ennuyeux est maintenant largement défini comme compris entre 1,8 et 0,8 Ga, au sein de l’éon Protérozoïque, principalement au cours de l’ère Mésoprotérozoïque. Le Milliard ennuyeux est caractérisé par une stase géologique, climatique et dans l’ensemble évolutionnaire, avec une faible abondance de nutriments.

Il est précédé par la Grande Oxydation, due à l’évolution de la photosynthèse oxygénique des cyanobactéries, et la glaciation huronienne qui en résulte (Terre boule de neige), la formation de la couche d’ozone bloquant les rayonnements solaires ultraviolets, et l’oxydation de plusieurs métaux. Ce dernier s’achève avec la fracture du supercontinent Rodinia lors de la période du Tonien (1000-720 Ma), un second événement d’oxygénation et une autre Terre boule de neige lors de la période du Cryogénien.


−1,5 milliard d’années : apparition de la sexualité.

Image1

La sexualité, en biologie, se rapporte à la reproduction sexuée et concerne l’être humain, les animaux, mais aussi des végétaux (plantes, algues ou champignons) et la plupart des espèces de l’embranchement des Eukaryota.
C’est un mode de reproduction qui permet d’obtenir des individus toujours uniques grâce au brassage du patrimoine génétique (donc de l’ADN contenu dans les cellules en particulier sous forme de chromosomes).
L’origine de l’apparition de la sexualité est théorisée dans le cadre de la biologie de l’évolution. Elle « est apparue, vraisemblablement avec les premiers eucaryotes voici environ 1,5 milliard d’années »1. Elle serait donc liée à l’apparition du noyau de la cellule qui abrite alors cet ADN et donc de l’embranchement des eucaryotes. Les deux hypothèses principales des causes biologiques sont l’évolution des mécanismes parasitaires et celui de la réparation de l’ADN1.
Pour la sexualité du genre Homo et spécialement de l’espèce Homo sapiens, se reporter à l’article Sexualité humaine.


−1 milliard d’années : début pour une deuxième fois, de la Terre boule de neige

l air glacial

La Terre boule de neige (snowball Earth en anglais), ou Terre boule de glace (iceball Earth) est un modèle décrivant la Terre comme presque entièrement couverte de glace à certaines périodes de son histoire. Originellement conçu pour représenter le Cryogénien (720–635 Ma), ce modèle a ensuite été appliqué à la glaciation huronienne (2,4–2,1 Ga) et, au sein du Cryogénien, plus précisément aux glaciations sturtienne (730–650 Ma) et marinoenne (650–635 Ma).
Cette hypothèse est généralement acceptée par la communauté des géologues, parce qu’elle est la meilleure explication de sédiments d’origine apparemment glaciaire, découverts à des paléolatitudes tropicales, ainsi que d’autres aspects difficilement explicables des archives géologiques. Les adversaires de cette hypothèse contestent que ces traces prouvent une glaciation globale, estiment géophysiquement difficile que l’océan soit entièrement recouvert de glace, ou mentionnent la difficulté de ressortir d’une situation entièrement gelée. Certaines questions restent encore sans réponse, en particulier celle de savoir si l’océan était complètement pris dans les glaces, ou si une étroite bande équatoriale restait liquide.
Ces épisodes ont eu lieu avant la soudaine multiplication des formes de vie connue sous le nom d’explosion cambrienne, et le dernier d’entre eux pourrait avoir déclenché l’évolution de la vie multicellulaire. Un autre épisode boule de neige, plus ancien et plus long, la glaciation huronienne, qui eut lieu entre −2,4 et −2,1 milliards d’années, pourrait avoir été déclenché par la catastrophe de l’oxygène.


−575 millions d’années : explosion de l’Édiacarien

Image3

L’Édiacarien est la troisième et dernière période du Néoprotérozoïque, et la dernière de tout le Précambrien. Il s’étend de −635 à −541 Ma.Le nom « Édiacarien », transcrit de l’anglais Ediacaran, fait référence aux collines Ediacara, au sud de l’Australie, où des fossiles très particuliers ont été retrouvés en 1946 par Reginald C. Sprigg et étudiés dans les années 1950 par Martin Glaessner. Glaessner a d’abord pensé qu’il s’agissait de formes primitives d’animaux tels que des vers ou des coraux. Pendant les décennies suivantes, beaucoup d’autres fossiles précambriens ont été découverts en Australie, mais également dans la zone de la mer Blanche, en Russie, dans le sud-est de l’Afrique et dans l’est de Terre-Neuve (dont la péninsule d’Avalon a donné le nom d’explosion d’Avalon). Historiquement, le nom a été utilisé de diverses façons puis a été ratifié en 2004 par l’IUGS. Ce système a antérieurement été nommé Vendien ou parfois Néo Prot-III.
La faune de l’Édiacarien (autrefois appelée faune vendienne) est constituée d’organismes énigmatiques fossiles en forme de feuille ou de tube datant de l’Édiacarien (−635 à −541 Ma), la dernière période géologique de l’ère néoprotérozoïque. Elle doit son nom aux collines Ediacara, situées à 650 km au nord d’Adélaïde en Australie. Les fossiles de ces organismes ont été découverts dans le monde entier et font partie des plus anciens organismes pluricellulaires complexes connus. La faune de l’Édiacarien se développa lors d’un événement appelé explosion d’Avalon il y a 575 Ma après que la Terre fut sortie d’une longue période de glaciation lors du Cryogénien. Cette faune disparut en grande partie simultanément avec l’apparition rapide — à l’échelle géologique — de la biodiversité au Cambrien, connue sous le nom d’explosion cambrienne. La plus grande partie des formes d’organisation animales (plans d’organisation) existant aujourd’hui sont apparues lors du Cambrien et non lors de l’Édiacarien. Il semble donc que cette faune particulière a disparu, pour une raison encore inconnue, sans avoir de descendants.


−555 millions d’années : apparition des triploblastiques

Triploblastiques.

Les triploblastiques sont des animaux dont l’embryon s’organise en trois feuillets embryonnaires au cours de la gastrulation. Ces trois feuillets sont l’ectoderme, l’endoderme et, particularité des triploblastiques, le mésoderme.

Le taxon Triploblastica est un synonyme de Bilateria. Il regroupe un grand nombre d’embranchements dont :
Les mollusques : animaux à corps mou non segmentés (exemple : escargot, huître) ;
Les annélides : vers à anneaux (exemple : lombric, sangsue) ;
Les plathelminthes : vers plats, comme les « vers solitaires » (exemple : Fasciola hepatica, la douve du foie) Les arthropodes : animaux à cuticule chitineuse (exemple : insectes, arachnides, crustacés, myriapodes, trilobites) ;
Les nématodes : vers ronds (exemple : Ascaris) ;

Les échinodermes : animaux possédant un exosquelette calcaire hérissé de pédicelles (exemple : oursin, astérie, holothurie)
Les chordés : animaux à notochorde (exemple : ascidies, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères).


−542 millions d’années : extinction fini-édiacarienne (en), explosion cambrienne

cambrienne

L’explosion cambrienne (il y a entre 541 et 530 millions d’années) désigne l’apparition soudaine – à l’échelle géologique – de la plupart des grands embranchements actuels de métazoaires (animaux pluricellulaires) ainsi que de quelques autres, disparus entre-temps, initiant ainsi une grande diversification des classes etdesespèces animales, végétales et bactériennes. Certains auteurs n’hésitent pas à parler de « big bang zoologique au Cambrien », avec l’apparition en quelques dizaines de millions d’années de la quasi-totalité des grands plans d’organisation connus actuellement (Annélides, Mollusques, Échinodermes, Chordés, etc.).

Cette « explosion » fut révélée par les fossiles conservés dans les schistes de Burgess au Canada. Ce site découvert en 1909 a révélé un biotope marin riche en espèces, mais dont les restes n’ont été correctement analysés que plus de cinquante ans après.

Les raisons de cette apparition soudaine restent encore peu connues à cause du faible nombre de fossiles. L’explosion cambrienne a été précédée par un phénomène similaire, mais moins important : la diversification édiacarienne ; avant ces deux phénomènes, la plupart des organismes étaient simples et composés de cellules individuelles, parfois regroupées sous forme de colonies.

Dès Buckland (1784-1856), les scientifiques avaient remarqué l’apparition rapide de fossiles à l’époque cambrienne5. Charles Darwin considérait d’ailleurs cela comme l’un des principaux points faibles de sa théorie de la sélection naturelle.


−500 millions d’années : apparition des chordés

chordés

Les chordés ou cordés (Chordata)forment un embranchement d’animaux du clade des bilatériens et appartenant au super-embranchement des deutérostomiens. Leur nom provient de la notochorde, une lamelle cartilagineuse située sur le côté dorsal de l’animal, forme la plus élémentaire d’un endosquelette (squelette interne).

Quatre sous-embranchements sont réunis dans ce groupe : les Cephalochordata, les Vetulicolia1 (aujourd’hui éteints),les  Tunicata et les Vertebrata (ces deux derniers groupes sont réunis sous le clade des Olfactores).

Ils constituent un des embranchements les plus diversifiés du règne animal avec plus de 65 000 espèces, après les arthropodes, ces derniers regroupant, avec près d’1,5 million d’espèces recensées, plus de 80 % des espèces connues.

Les Chordés, dont le terme est attribué au biologiste britannique William Bateson en 1885, partagent plusieurs points communs à un moment de leur cycle de vie.

Leur nom provient de la notochorde, une lamelle cartilagineuse d’origine mésodermique située du côté dorsal de l’animal, mais ventrale par rapport au tube nerveux. Elle joue un rôle crucial lors de l’embryogenèse et a en outre un rôle de soutien et de protection du tube nerveux chez les Chordés primitifs. Chez les Vertébrés, qui constituent un sous-embranchement des Chordés, la notochorde régresse généralement à l’âge adulte pour être remplacée par la colonne vertébrale. Elle persiste cependant et s’élargit dans la région des disques intervertébraux où elle forme le nucleus pulposus (noyau pulpeux, sorte de masse gélatineuse entre un anneau fibreux et deux plaques cartilagineuses) au centre des disques.


−480 millions d’années : apparition des plantes terrestres

plante térrestres

Les Embryophytes (Embryophyta), couramment appelées plantes terrestres, sont une super-division de plantes streptophytes. Elles sont aussi dénommées Cormophytes (« plantes à tige », du latin cormus, tige ; du grec kormos, tronc) ou Archégoniates (végétaux dont le gamétange femelle est un archégone).
Dans la classification APG III selon Chase et Reveal (2009), suivie par Tropicos (16 août 2023), les plantes terrestres sont regroupées dans la classe des Equisetopsida.

Avec les « algues vertes » du règne des Plantes, elles constituent le groupe des « plantes vertes » ou Chlorobiontes caractérisées par l’association des chlorophylles a et b et l’amidon stocké dans les plastes.

Elles forment un groupe monophylétique, qui s’est développé parmi les Chlorobiontes durant l’ère du Paléozoïque et s’est adapté avec succès à la vie sur la terre ferme, qu’elles ont progressivement colonisée, la sortie des eaux étant d’abord le fait des Bryophytes avec leur gamétophyte aérien et durable. Ce terme de « plantes terrestres » n’interdit pas que certaines d’entre elles se soient par la suite adaptées aux milieux aquatiques (à la manière des Cétacés chez les Animaux) ou que leur fécondation reste en milieu aquatique.


−475 millions d’années : extinction Ordovicien-Silurien

extinction ordovicien-silurien

L’extinction Ordovicien-Silurien, aussi appelée extinction massive de l’Ordovicien supérieur, est le premier des cinq grands évènements de disparition d’une proportion significative des espèces vivant sur la Terre (essentiellement marines à cette époque). Cette extinction s’est produite il y a environ 445 millions d’années, à la limite entre l’Ordovicien et le Silurien. Elle est considérée comme la seconde plus importante des cinq grandes extinctions massives de l’éonothème Phanérozoïque. Elle aboutit à la disparition de 27 % des familles et de 57 % des genres d’animaux marins et une estimation de 85 % au niveau des espèces.

La cause principale de cette extinction majeure paraît liée à une grande phase de volcanisme combinée avec une glaciation à la fin de l’Ordovicien. Cette glaciation aurait entraîné des désordres climatiques et écologiques rendant difficile l’adaptation des espèces et écosystèmes au recul de la mer sur des centaines de kilomètres, puis à son retour en fin de phase glaciaire.

Comme pour la plupart des extinctions massives un certain nombre de causes, parfois concomitantes et dépendantes, sont invoquées (tectonique des plaques, variations climatiques et écologiques, volcanisme, impacts d’astéroïdes, sursaut gamma, cycles astronomiques, concentration élevée en métaux lourds, etc.). Les scientifiques s’accordent sur les rôles majeurs de la grande glaciation fini-ordovicienne.


−400 millions d’années : apparition des insectes, des graines et des sarcoptérygiens (poumons).

insectes

Apparu-il y a plus de 400 millions d’années, les Insectes sont les plus anciens animaux à s’être adaptés à la vie terrestre en devenant amphibies, et ils font partie des rares organismes terrestres à ressembler à leurs ancêtres (stabilité taxinomique). Ce sont également les premiers animaux complexes à avoir développé la capacité de voler pour se déplacer, étant pendant 150 millions d’années les seuls à posséder ce moyen de locomotion. Pourvus d’ailes, d’un exosquelette rigide, d’une petite taille, d’un potentiel de reproduction élevé et d’un stade nymphal de la métamorphose, ces facteurs favorisant la colonisation de nombreuses niches écologiques expliquent leur succès évolutif. On les trouve maintenant sous presque tous les climats et dans les milieux continentaux terrestres et aquatiques. Seule la mer n’a pas été colonisée, cet habitat marin étant majoritairement dominé par le groupe des Crustacés, dont les Hexapodes sont issus justement par adaptation au milieu terrestre. Les Insectes (Insecta) sont une classe d’animaux invertébrés de l’embranchement des Arthropodes et du sous-embranchement des Hexapodes. Ils sont caractérisés par un corps segmenté en trois tagmes (tête possédant des pièces buccales externes, une paire d’antennes et au moins une paire d’yeux composés ; thorax pourvu de trois paires de pattes articulées et deux paires d’ailes plus ou moins modifiées ; abdomen dépourvu d’appendices) contenant au maximum 11 segments protégés par une cuticule formant un exosquelette composé de chitine et pourvu de trachées respiratoires.


−370 millions d’années : extinction du Dévonien

dévonien

Trois étapes, dont deux majeures sont généralement distinguées. Par ordre chronologique :
1. L’extinction de la fin de l’étage Givétien, il y a environ −383 millions d’années, probablement la moins importante ;
2. L’extinction de la fin de l’étage Frasnien, abrégée souvent en « F/F » pour indiquer qu’elle se situe au passage des étages Frasnien/Fammenien, il y a environ −372 millions d’années. C’est le pic principal d’extinction du Dévonien, appelé aussi « événement de Kellwasser »;
3. L’extinction de la fin de l’étage Famennien, il y a environ −359 millions d’années, avec un impact estimé à 70 % de celui de l’extinction du Frasnien, appelé aussi Hangenberg event .
La période d’extinction dévonienne s’étendrait donc sur une durée allant d’une dizaine (pour les deux principaux événements), à plus d’une vingtaine de millions d’années si l’on prend en compte l’extinction du Givétien, ce qui d’ailleurs ne concorde plus avec la définition d’une extinction massive qui est censée être un événement relativement limité dans le temps (quelques millions d’années).
Une grande variété de causes, parfois concomitantes et souvent inter-dépendantes, a été invoquée pour expliquer l’extinction dévonienne. Le multiphasage de cet événement complique encore plus la recherche des causes directes, des effets physiques induits et de leur répercussion sur la biodiversité.


−365 millions d’années : apparition des tétrapodes

tétrapodes

Les tétrapodes (Tetrapoda) forment une super-classe d’animaux vertébrés dont le squelette comporte habituellement deux paires de membres et dont la respiration est normalement pulmonaire. Les tétrapodes ont évolué à partir du clade des tétrapodomorphes qui, à leur tour, descendent des poissons à nageoires lobées apparus vers environ 390 millions d’années, durant le Dévonien moyen. Les premiers représentants du groupe-couronne des tétrapodes (d’un point de vue traditionnel basé sur l’apomorphie) sont apparus au tout début du Carbonifère, il y a environ 350 millions d’années. Les ancêtres aquatiques spécifiques des tétrapodes et le processus par lequel ils ont colonisé la terre ferme après avoir quitté l’eau restent flous. Le passage d’un schéma corporel pour respirer et naviguer dans l’eau à un schéma corporel permettant à l’animal de se déplacer sur terre est l’un des changements évolutifs les plus profonds connus. Les tétrapodes ont de nombreuses caractéristiques anatomiques et physiologiques distinctes de leurs ancêtres aquatiques. Ceux-ci comprennent la structure de la mâchoire et des dents pour se nourrir sur terre, les ceintures et les extrémités des membres pour la locomotion terrestre, les poumons pour la respiration dans l’air, et les yeux et les oreilles pour voir et entendre dans l’air.


−360 millions d’années : début de la glaciation du Karoo et apparition des amphibiens

glaciation du karoo et amphibiens

La glaciation du Karoo est une période glaciaire qui dura de −320 à −260 millions d’années. Ce fut la seconde glaciation du Paléozoïque, la troisième ère de l’histoire de la Terre. Elle est nommée d’après la tillite du groupe de Dwyka, situé dans la région du Karoo en Afrique du Sud, où les preuves de cette glaciation furent pour la première fois clairement identifiées au XIXe siècle. L’assemblage des plaques tectoniques de la Laurussia et du proto-Gondwana, formant la Pangée, créa une masse continentale massive dans la région Antarctique ; la fermeture de l’océan Rhéique et de l’océan Iapétus perturba la circulation des courants chauds dans la Panthalassa et l’océan Thétys, ce qui entraîna un refroidissement progressif des étés ainsi que des accumulations de neige en hiver, ce qui fit croître la taille des glaciers qui couvrirent la majeure partie du Gondwana. Au moins deux épisodes majeurs de glaciation ont été identifiés. Le premier se produisit au Mississippien (359-318 Ma) ; la calotte glaciaire s’étendit depuis un noyau situé en Afrique australe et en Amérique du Sud. Le second eut lieu au Pennsylvanien (318-299 Ma) ; le bouclier glaciaire crût depuis l’Australie et l’Inde.


−330 millions d’années : apparition des amniotes

amniotes

Les amniotes (Amniota) sont un clade de tétrapodes qui ont la particularité de disposer d’un sac amniotique, protégeant l’embryon ou le fœtus. Il y a environ 360 millions d’années, les ancêtres de tous les vertébrés terrestres ont commencé à sortir de l’eau. Cette évolution a été facilitée par deux innovations physiologiques majeures : d’une part une forte kératinisation de la peau qui se recouvre d’écailles cornées (ou de dérivés d’écailles : plumes, poils) qui favorise la lutte contre la dessiccation, et d’autre part l’apparition de l’œuf cléidoïque (pour « clos », plus connu sous le nom d’œuf amniotique, d’après le nom de la membrane, l’amnios, qui protège des chocs et de la dessiccation l’embryon se développant dans un milieu aqueux indispensable, le liquide amniotique, tandis que le petit se développe dans une coquille ou dans l’utérus).
Le clade Amniota, aujourd’hui bien soutenu, regroupe les sauropsides (reptiles et oiseaux) et les synapsides (mammifères et lignées apparentées disparues) ; parmi les tétrapodes actuels, les amniotes, issus des amphibiens reptiliomorphes, constituent cladistiquement le groupe-frère des lissamphibiens.


−312 millions d’années : apparition des synapsides et des sauropsides

synapsides et sauropsides

Les synapsides (Synapsida) forment un groupe de tétrapodes qui inclut les mammifères et tous les représentants plus proches de ces derniers que des autres membres du clade des amniotes, comme le groupe frère des sauropsides (« reptiles » et oiseaux), avec lequel ils partagent un ancêtre commun. Ils sont caractérisés par le fait que leurs crânes possèdent une seule fosse temporale, bordée par l’os jugal, l’os postorbitaire, l’os squamosal, ainsi que l’os quadratojugal pour les plus anciens. Ces mêmes caractéristiques se retrouvent toujours dans le crâne des mammifères (Homo sapiens inclus).
Les synapsides basaux sont généralement désignés sous le nom de « pélycosaures », terme informel comprenant tous les représentants des synapsides qui ne sont pas classés au sein des thérapsides, un groupe monophylétique plus récent incluant les mammifères et les formes apparentées. Les représentants non mammaliens sont souvent décrits comme des « reptiles mammaliens » dans la systématique classique, mais cette terminologie trompeuse n’est plus utilisée, car les synapsides dans leurs ensembles ne sont pas considérées comme des reptiles. Désormais, ils sont plus correctement référencés par les termes « mammifères souches » ou « proto mammifères ».


−252 millions d’années : extinction Permien-Trias

extinction permiens -trias.

L’extinction Permien-Trias ou extinction permienne est une extinction massive survenue il y a environ 252 millions d’années (Ma). Elle délimite les périodes géologiques du Permien et du Trias, donc la limite entre le Paléozoïque (l’ère primaire) et le Mésozoïque (l’ère secondaire).
Cette extinction est marquée par la disparition de 95 % des espèces marines et de 70 % des vertébrés terrestres, ce qui en fait la plus grande extinction massive ayant affecté la biosphère. En conséquence, retrouver un niveau de biodiversité équivalent a pris beaucoup plus de temps que pour les autres extinctions massives. Cet événement a été décrit par le paléobiologiste Douglas Erwin (en) comme « la mère de toutes les extinctions de masse ».
Les causes de cette extinction sont toujours sujet à débats. Sont notamment avancés un événement catastrophique comme l’éruption d’un supervolcan, des impacts de météorites, ou une dégradation progressive de l’environnement du fait de la formation de la Pangée.


−230 millions d’années : apparition des dinosaures

dinosaures
Les dinosaure (parfois dinosauriens), de leur nom scientifique Dinosauria (du grec ancien δεινός / deinós « terrible » et σαῦρος / saûros « lézard »), forment un super-ordre ainsi qu’un clade extrêmement diversifié de sauropsides de la sous-classe des diapsides et dont les uniques représentants actuels sont les oiseaux. Ce sont des archosauriens ovipares, ayant en commun une posture érigée et partageant un certain nombre de synapomorphies telles que la présence d’une crête deltopectorale allongée au niveau de l’humérus et un acetabulum perforant le bassin. Présentes dès le milieu du Ladinien (deuxième étage du Trias moyen), il y a environ 240 millions d’années (Ma), les lignées non aviennes des dinosaures disparaissent entièrement lors de l’extinction Crétacé-Paléogène il y a 66 Ma. Les oiseaux, la lignée avienne, ont émergé de petits dinosaures théropodes du Jurassique supérieur ; cette lignée est la seule à avoir survécu à l’extinction, ce qui a permis leur diversification considérable à partir du Cénozoïque.
Ce groupe de vertébrés majoritairement terrestres connut un succès évolutif considérable au Mésozoïque, dominant les faunes continentales entre le Trias supérieur et le Crétacé supérieur pendant plus de 170 Ma. Présents sur l’ensemble des continents dès la fin du Trias, ils comprennent des formes très diverses d’animaux terrestres et volants, bipèdes et quadrupèdes, carnivores et herbivores, ayant développé toute une série d’innovations squelettiques et tégumentaires telles que des cornes, des crêtes, des plaques et des plumes. Les dinosaures non aviens comptent parmi eux les animaux les plus grands et les plus lourds ayant existé sur la terre ferme. Néanmoins, un grand nombre de dinosaures ne dépassait pas la taille d’un être humain et certains d’entre eux étaient plus petits qu’une poule.


−220 millions d’années : extinction « mineure » du Trias, apparition des mammifères

extinction mineur du trias

Les Mammifères (Mammalia) sont une classe d’animaux vertébrés caractérisés par la présence de fourrure (excepté pour certains mammifères marins), d’une oreille moyenne comportant trois os, d’un néocortex et de glandes mammaires, dont les représentants femelles nourrissent leurs juvéniles à partir d’une sécrétion cutanéo-glandulaire spécialisée appelée lait (on dit alors qu’elles allaitent). Les Mammifères comportent 6 495 espèces connues en 2018 qui, selon les classifications scientifiques, sont distribuées en 29 ordres, 153 familles et en près de 1 200 genres.
En termes de cladistique, qui reflète l’histoire de l’évolution, les Mammifères sont les uniques représentants actuels des Synapsides, un groupe qui comprend notamment de célèbres représentants non-mammaliens comme Dimetrodon. Avec les Sauropsides (« Reptiles » et Oiseaux), ils constituent le clade des Amniotes, au sein de la super-classe des Tétrapodes. Les Synapsides se sont divisés en plusieurs groupes (traditionnellement et incorrectement appelés « reptiles mammaliens » ou par le terme Pélycosaures, et maintenant connus sous le nom de « mammifères souches » ou « proto-mammifères »), avant de donner naissance aux Thérapsides, un groupe majeur issu des Sphénacodontes, durant le début du Permien moyen. Les plus vieux mammifères connus sont des fossiles du Jurassique inférieur et sont issus des Cynodontes, un groupe avancé de thérapsides. Leur aire de répartition est planétaire, ils ont conquis une grande partie des niches écologiques de la macrofaune et demeurent un des taxons terrestres dominants depuis l’Éocène, après l’extinction Crétacé-Paléogène. Du point de vue de l’évolution et de l’écologie, les premiers mammifères étaient insectivores et avaient un mode de vie terrestre et généralement nocturne.


−200 millions d’années : extinction Trias-Jurassique

extinction trias-jurassique

La cause ou les causes conjuguées responsables de l’extinction majeure de la fin du Trias ne sont pas connues. Plusieurs théories son avancées :
• des épisodes volcaniques ayant entraîné un réchauffement climatique global, liés à l’ouverture de la province magmatique centre atlantique et entraînant le dégazage des hydrates de clathrate ;
• des émissions de substances volcaniques toxiques à fortes concentrations pulsées de mercure, observées dans les sédiments marins et terrestres à la limite Trias-Jurassique dans le sud de la Scandinavie et le nord de l’Allemagne en corrélation avec l’activité volcanique intense de la province magmatique centre atlantique. L’augmentation des niveaux de mercure, un élément génotoxique, est également corrélée à une fréquence élevée de spores de fougères anormales, indiquant un stress environnemental grave et des perturbations génétiques chez les plantes mères.
Pour le paléochrétien il s’agit d’un Catastrophe naturelle qui a éliminé 70% des espèces vivants partout sur la terre. Les survivants, se sont regroupés au même endroit restreint en espace créant ainsi, une surpopulation d’herbivores et de Carnivores qui se décima rapidement. Suivie d’un épisode de 1 à 2 ans de cannibalisme entre gros prédateur tell que le le t rex et les raptors. Et les derniers moururent de faim et il en était fini des dinosaures sur la terre. Et ensuivi d’une intense activité volcanique et d’éruption gigantesque dura longtemps. Ils ont vécu pendant 30 millions d’années (-230 à -200). L’époque la plus violente et destructif de l’histoire de la terre.


−160 millions d’années : apparition des euthériens

euthériens

Les Euthériens (Eutheria) (du grec ευ, eu « bon », et θηρίον, therion « bête sauvage ») constituent la branche de mammifères thériens regroupant les Placentaires et toutes les espèces plus proches de ces derniers que des Marsupiaux, qui sont eux inclus dans le taxon frère des Métathériens. D’origine laurasiatique, les espèces basales étaient de petits insectivores arboricoles. Le plus vieil euthérien connu, Juramaia, est daté d’il y a -160 Ma d’après les registres fossiles.
À l’exception de l’Opossum de Virginie qui est un marsupial, tous les mammifères actuels indigènes d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et au nord du Mexique sont euthériens.
Concernant les fossiles de mammifères primitifs, un consensus s’est fait autour de la formule dentaire : les Euthériens fossiles, en formule complète, avaient au maximum trois paires de molaires par mâchoire ; quand les Métathériens en avaient quatre en formule complète5.
Par rapport aux Métathériens, il existe des différences évolutives dans le développement des canaux de Wolff et Müller , résultant en un pénis non bifide chez les mâles et les trompes de Fallope débouchant dans une cavité utérine commune (elle-même débouchant sur un vagin unique) chez les femelles.
Bien qu’il soit difficile de reconstituer les parties molles, la confrontation des données morphologiques (en particulier un bassin osseux encore très étroit chez les euthériens primitifs) avec les dernières découvertes phylogénétiques incite à considérer qu’au niveau basal de ce clade et bien que la naissance s’effectuât probablement à un état encore larvaire, le placenta ancestral des premiers euthériens était déjà hémochorial.


−150 millions d’années : apparition des oiseaux

oiseaux

Les Oiseaux (Aves) sont une classe de Vertébrés tétrapodes caractérisée par la bipédie, des ailes, un plumage et un bec sans dents. Survivants de l’extinction Crétacé-Paléogène, les oiseaux modernes (Neornithes) sont les seuls représentants actuels des dinosaures théropodes, tandis que tous les autres groupes de Dinosaures sont éteints. Les crocodiliens constituent aujourd’hui les plus proches parents des oiseaux.
L’histoire évolutive des oiseaux fait de ces animaux de petite taille apparus au Jurassique moyen les descendants directs des dinosaures à plumes pourvus d’ailes, d’où leur position dans le clade des dinosaures. Les analyses cladistiques actuelles les lient aux dinosaures saurischiens, parmi ceux-ci à l’ensemble des théropodes (carnivores bipèdes) et, parmi les nombreux sous-clades qui le composent, au groupe des coelurosauriens Maniraptora. Au sein des maniraptoriens, tous les oiseaux sont rassemblés dans le clade des Avialae qui forme, avec ses deux groupes-frères, les Troodontidae et les Dromaeosauridae, le groupe des Paraves (les « presque oiseaux »)

oiseaux 2

La miniaturisation rapide de cette lignée de dinosaures à plumes, en une cinquantaine de millions d’années, est probablement liée à l’évolution accélérée des nouveautés anatomiques (formation d’ailes et d’un plumage complexe, fusion des clavicules en furcula, développement du sternum en bréchet essentiel au vol battu, redistribution de la masse du corps) qui leur ont permis de coloniser de nouveaux habitats dans les arbres, sources de nourriture et abri contre les prédateurs1.
S’il existe, en 2020-2021, autour de 10 700 à 11 150 espèces d’oiseaux recensées (dont 9 700 espèces sauvages réunissant entre 50 et 430 milliards d’individus, et dont plus de la moitié sont des passereaux), très différentes tant par leur écologie que par leurs comportements, chacune d’elles présente un ensemble commun de caractéristiques évidentes permettant de les regrouper, en particulier des écailles cornées et des plumes, une mâchoire sans dents enveloppée d’un étui corné formant un bec, une queue osseuse courte, des membres antérieurs transformés en ailes (fonctionnelles ou non, cette caractéristique étant particulièrement rare chez les vertébrés) et des membres postérieurs qui servent seuls normalement à la progression sur le sol ou dans l’eau. En outre, ils sont tous ovipares, c’est-à-dire qu’ils pondent des œufs entourés d’une fine coquille dure, et ils sont tous homéothermes permanents.
Au début du XXIe siècle, 12 % des espèces d’oiseaux sont reconnues en danger par l’UICN. Au moins 40 % des espèces connaissent une baisse de leur population. Les principales causes de la disparition des oiseaux sont l’effondrement des populations d’insectes, une ressource alimentaire importante, la perte d’habitat et l’usage généralisé des pesticides.


−135 millions d’années : apparition des plantes à fleurs

plante à fleur

L’avènement des Angiospermes est un saut évolutif en ce sens qu’elles enferment leurs ovules (puis leurs graines) dans un ovaire, ce qui les protège, à l’inverse de leur groupe frère, les Gymnospermes (du grec sperma, « graines », et gymno, « nu »), qui ont des cônes femelles sur lesquels se développent les ovules nus à l’aisselle d’écailles ovulifères. C’est sans doute Théophraste qui, le premier, distingue les Angiospermes des Gymnospermes dans son atlas de botanique Historia plantarum. À la fin du xviie siècle, John Ray utilise cette différence dans sa classification, qui est la première tentative de classification naturelle de l’époque moderne, appuyée pour les Angiospermes sur le nombre de cotylédons de la graine. C’est de lui que date la distinction entre Monocotylédones et Dicotylédones.

L’origine des Angiospermes était pour Darwin un « abominable mystère ». Certains servent cette formule « un peu à toutes les sauces, dénaturant quelque peu la pensée de Darwin ; d’autres prétendent même l’avoir résolu, alors qu’il reste encore tant à comprendre ». Bien que les plantes aient colonisé la terre ferme il y a plus de 400 Ma (millions d’années), l’âge d’apparition des plantes à fleurs n’était pas connu.

Jusqu’au début des années 2000, les plus anciens fossiles connus dataient d’un peu plus de 100 Ma. En 2012, un fossile de Montsechia vidalii, trouvé dans le sud de l’Italie 58 ans après la découverte en Espagne de cette espèce — qui n’est sans doute pas la toute première plante à fleurs, a été daté à 130 Ma environ; il montre qu’une plante à fleurs aquatique lacustre vivait en eau douce, d’une forme proche de l’actuel Ceratophyllum, mais avec des tiges principales nettement plus épaisses. Cette espèce serait caractéristique de milieux lacustres peu profonds, alcalins, oligotrophes et temporaires.

plante à fleur 2

Le fossile de plante à fleurs éclose le plus ancien est Archaefructus liaoningensis, découvert en Chine et daté de 125 Ma AP (Crétacé). Une étude de 2013 a par ailleurs daté six différents grains de pollen de 240 Ma. En outre, une étude moléculaire publiée en 2007 montre que cinq grands groupes des Angiospermes seraient déjà apparus il y a 140 Ma. Un fossile découvert en Chine, Nanjinganthus dendrostyla, pourrait reculer l’âge des angiospermes à 174 Ma AP (Jurassique inférieur), s’il appartient bien à ce groupe.

La plante à fleurs actuelle située le plus à la base de l’arbre phylogénétique des plantes à fleurs est Amborella trichopoda. Elle forme le clade frère de toutes les autres angiospermes dont l’apparition daterait d’environ 135 Ma.

En 2019, un petit insecte coléoptère, Angimordella burmitina, a été décrit dans de l’ambre birman. Il est daté du tout début du Crétacé supérieur (Cénomanien), il y a environ 99 millions d’années.

Il porte sur ses poils une soixantaine de grains de pollens tricolpés caractéristiques des dicotylédones vraies. Il s’agit de la première preuve directe d’une pollinisation de plante à fleurs par un insecte.

Un modèle numérique de climat suggère que les changements climatiques induits par la dislocation du supercontinent Pangée il y a 175 Ma auraient joué un rôle important dans l’émergence et la diversification des plantes à fleurs. La fragmentation de la Pangée en continents et sous-continents a en effet ouvert des océans et des mers favorisant des courants océaniques qui auraient induit une augmentation graduelle des précipitations et l’expansion progressive des zones climatiques tempérés humides, tandis que les grandes ceintures désertiques des moyennes latitudes du Jurassique se seraient fractionnées au Crétacé. Ces changements climatiques auraient ainsi favorisé la radiation des Angiospermes des basses vers les hautes latitudes.


−66 millions d’années : extinction Crétacé-Paléogène

extinction crétacé-paléogène

Les théories scientifiques expliquent les extinctions K-Pg par un ou plusieurs événements catastrophiques, tels que des impacts massifs d’astéroïdes, ou une activité volcanique accrue, l’activité volcanique semblant cependant être antérieure. La datation de plusieurs cratères d’impact (comme l’impact de Chicxulub) et celle des roches issues d’une activité volcanique massive dans les trapps du Deccan coïncident avec la période approximative de l’événement d’extinction. Ces événements géologiques auraient réduit la quantité de lumière solaire arrivant au sol, limitant ainsi la photosynthèse et menant à un changement massif de l’écologie terrestre. D’autres chercheurs avancent que l’extinction a été plus progressive, résultant de changements plus lents du niveau de la mer ou du climat.

Toutefois, les paléobotanistes, notamment les palynologues étudiant le pollen, semblent avoir montré au niveau de la limite K-Pg, et plus particulièrement sur les sites nord-américains, que l’extinction a été rapide et cohérente avec l’hypothèse d’un impact : disparition quasi instantanée du pollen d’angiospermes dominant au Maastrichien, fern spike (« pic des fougères ») coïncidant avec le pic d’iridium, végétation opportuniste (fougères le plus souvent) puis réapparition progressive de gymnospermes puis d’angiospermes, et reconstitution progressive de la biodiversité.

Mais, quatre ans plus tard, la même revue relance le débat en publiant une nouvelle étude géochronologique, laquelle permet une datation plus précise de l’événement du plateau du Deccan, remettant en question l’idée que les gigantesques effusions de lave du Deccan auraient eu lieu trop tôt pour avoir joué un rôle dans les extinctions. L’étude montre que ce phénomène chevauche bien la période géologique d’extinctions majeures et redonne de la crédibilité à l’hypothèse soutenue par Gerta Keller (paléontologue de l’Université de Princeton) attribuant l’extinction au volcanisme du Deccan. Lors de cet épisode volcanique, parmi les plus destructeurs de toute l’histoire de la Terre, les volcans auraient pu éjecter dans l’atmosphère assez de dioxyde de carbone et de soufre pour brutalement réchauffer la Terre et acidifier ses océans, en tuant les trois quarts des formes terrestres de vie, dont tous les dinosaures non aviens.


-66 millions d’années : Les TITANOBOA

titannoboa

TITANOBOA : Les premier animaux communs à l’homme, ultra géant certifier.
Titanoboa (littéralement « boa titanesque ») est un genre éteint de très grands serpents ayants vécu durant le Paléocène moyen (-66 millions).
La seule espèce connue et reconnu de serpent géant.
Titanoboa cerrejonensis, fut décrite en 2009 à partir de 186 fossiles découverts dans la mine de Cerrejón (La Guajira), située dans le nord du pays.
L’anatomie de l’animal n’était à l’origine connue que par des vertèbres thoraciques et des côtes, mais des expéditions ultérieures ont collecté des parties du crâne et des dents.
Titanoboa appartient à la famille des boïdés et plus particulièrement de la sous-famille des boïnés, étant le plus étroitement lié aux autres boïnés existants de Madagascar et des îles du Pacifique.
Pouvant atteindre environ 12 m de long, voire jusqu’à 14 m, le tout pour une masse corporelle estimée entre 730 et 1 135 kg, Titanoboa est le plus grand serpent identifié à ce jour, sa découverte ayant même surpassé les mensurations de Gigantophis garstini il y a 40 millions d’années.
Titanoboa a évolué après la disparition des dinosaures non aviens, étant l’un des plus grands reptiles apparus après l’extinction Crétacé-Paléogène. Ses vertèbres sont très robustes et larges, avec une forme pentagonale en vue antérieure, comme chez les autres représentants des Boinae.
Bien qu’à l’origine considéré comme un super prédateur, la découverte des os du crâne révèle qu’il était probablement spécialisé dans la chasse aux poissons.


-23 millions d’années: MÉGALODON 

mégalodon

Mégalodon : Descendant direct du grand requin blanc ?
Le mégalodon (Otodus megalodon), terme signifiant « grande dent », est une espèce éteinte de grands requins lamniformes ayant vécu du Miocène (Aquitanien) jusqu’au milieu du Pliocène (Zancléen), il y a entre 23 et 3,6 millions d’années. Il était autrefois considéré comme un membre de la famille des Lamnidae et comme un proche parent du grand requin blanc. Cependant, il est maintenant classé dans la famille éteinte des Otodontidae, une lignée ayant divergé de celle du grand requin blanc vers le début du Crétacé.
Bien que considéré comme l’un des prédateurs les plus grands et les plus puissants à avoir jamais vécu, le mégalodon n’est connu que par des restes fragmentaires, et son apparence et sa taille maximale demeurent incertaines. Les scientifiques divergent sur son apparence, qui aurait pu rappeler une version plus trapue du grand requin blanc, du requin-baleine, du requin pèlerin ou du requin-taureau. Mais l’estimation la plus récente suggère au contraire un animal plus élancé que le grand requin blanc avec une longueur estimée d’au moins 15 m. Les dents du mégalodon sont épaisses et robustes, conçues pour attraper des proies et casser les os, et leurs grandes mâchoires pourraient exercer une force de morsure allant jusqu’à 108 500 à 182 200 newtons.
Le mégalodon a probablement eu un impact majeur sur la structure des communautés marines. Les archives fossiles indiquent qu’il avait une répartition cosmopolite. Il ciblait probablement de grandes proies, comme les cétacés, les pinnipèdes et les tortues marines.
—————————————————————————————————————

-20 millions d’années : Les hylobatidés

hylobatidés

L’histoire évolutive des primates conduit à l’apparition de la famille des hominidés (grands singes), qui aurait divergé de celle des hylobatidés (gibbons) il y a quelque 20 millions d’années (Ma). Puis la sous-famille des homininés (gorilles, chimpanzés, et humains) se sépare de celle des pongidés (orang-outan) il y a environ 16 millions d’années. Ces groupes s’étendent et se diversifient en Afrique et en Eurasie tout au long du Miocène moyen et jusqu’au début du Début du développement social chez l’homme.
Les Hylobatidés (Hylobatidae) sont une famille de primates hominoïdes (les grands singes) appelés couramment gibbons. Certaines espèces sont plus précisément appelées houlock ou siamang.
Ces espèces se différencient principalement des autres grands singes par leur plus petite taille, la longueur importante de leurs bras par rapport à leur corps, leur mode de vie exclusivement arboricole, l’usage de la brachiation comme principal moyen de locomotion et leur organisation sociale basée sur des couples monogames. D’après Buffon, Joseph François Dupleix est le premier à utiliser le terme « gibbon » pour nommer ces espèces en français.
Le mot « gibbon » n’apparait dans les anciens dictionnaires de français qu’à partir de la 8e édition du Dictionnaire de l’Académie française (1932-5). Ouvrage qui le définit simplement comme un « grand singe des Indes ».
Trésor de la langue française informatisé (TLFi) en donne une définition différente : les espèces ne sont plus limitées aux Indes mais à l’Asie. Ce ne sont plus des « grands singes » mais des « singes anthropoïdes (…) de taille moyenne ». Le TLFi indique que le mot est emprunté à une langue indienne, sans préciser laquelle, ni son sens exact dans cette langue. Il ajoute pour critères distinctifs des gibbons leurs mœurs grégaires, arboricoles et végétariennes. Il peut être originaire d’un mot Orang.
—————————————————————————————————————-

-16 millions d’années : Des homininés (Homininae).

homininae
Ils sont une famille de primates simiiformes rassemblant les genres actuels Pongo (orang-outan), Gorilla (gorille), Pan (chimpanzé) et Homo. S’y trouvent également un certain nombre de genres fossiles apparentés, ancêtres ou plus souvent collatéraux des ancêtres des quatre genres actuels.
Cette famille admet pour groupe frère les Hylobatidés, d’autres singes sans queue, couramment appelés gibbons, comprenant quatre genres et une vingtaine d’espèces. Ensemble, tous ces primates forment la super-famille des hominoïdes, également appelés grands singes.
Selon la Liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN, sept espèces d’hominidés sur huit sont menacées d’extinction.
Le mot « hominidé » est plutôt issu de la paléoanthropologie, où l’on tente de déterminer l’origine et l’histoire évolutive de la lignée humaine : on y recherche, à partir de l’étude des fossiles, les ancêtres et les espèces cousines disparues d’Homo sapiens.
L’expression « grands singes » vient plutôt de la primatologie et de l’éthologie, qui étudient le comportement des animaux dans la nature. C’était, au départ, un concept créé pour distinguer, au sein du groupe des singes, les espèces paraissant plus proches de l’Homme. Il s’agissait, à l’origine, de ne considérer que les orang-outans, les gorilles, les chimpanzés, ainsi que leurs ancêtres.

——————————————————————————————————————-

-7 millions d’années : L’apparition des hominiens en Afrique.

Les Hominina sont une sous-tribu d’hominidés qui inclut le genre Homo et les genres éteints apparentés, tels que les Australopithèques ou les Paranthropes. Cette sous-tribu rassemble toutes les espèces de la lignée humaine, qui s’est séparée de la lignée des chimpanzés (Panina) il y a au moins 7 millions d’années. Le caractère le plus notable reconnu aux Hominina est la bipédie, alors que les chimpanzés et les gorilles sont quadrupèdes.
Le terme scientifique Hominina se traduit en français par hominines ou par hominiens selon les auteurs.
L’hypothèse selon laquelle la lignée humaine (Hominina) serait originaire d’Afrique fut formulée dès 1871 par Charles Darwin dans son ouvrage La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe. Charles Darwin fut l’un des premiers à proposer une origine commune de tous les organismes vivants, et parmi les premiers à suggérer que l’Homme, le Chimpanzé, et le Gorille partageaient un dernier ancêtre commun qui vivait en Afrique, et dont la lignée humaine serait issue. Dans son ouvrage de 1871, il émet l’idée selon laquelle les ancêtres africains de l’Homme possédaient un petit cerveau mais marchaient debout, ce qui aurait libéré leurs mains et favorisé le développement de leur intelligence
« Dans chaque grande région du monde, les mammifères vivants sont étroitement apparentés aux espèces disparues de cette même région. C’est pourquoi il est probable que l’Afrique était autrefois habitée par des singes disparus étroitement apparentés au gorille et au chimpanzé ; et ces deux espèces sont maintenant les plus proches parents de l’homme, il est en un sens plus probable que nos lointains parents aient vécu sur le continent africain qu’ailleurs. Toutefois, il est inutile de spéculer sur cette question, car un singe presque aussi grand que l’homme, à savoir le Dryopithèque de Lartet, qui était étroitement apparenté à l’anthropomorphe gibbon, existait en Europe lors du Miocène supérieur ; et depuis une période aussi éloignée, la Terre a certainement subi bien de grandes révolutions, et il y a eu amplement le temps pour une migration à grande échelle4. » Charles Darwin 1871


-4 millions d’années : Le premier éléphant : Mammouth

mammouth

Les plus anciennes espèces que l’on peut attribuer au genre Mammuthus sont originaires d’Afrique. Il s’agit de : Mammuthus subplanifrons (4 millions d’années), connu uniquement par des molaires et une défense ; Mammuthus africanavus (entre 3 et 4 millions d’années), qui fait encore l’objet de controverses.
un genre fossile de mammifères proboscidiens de la famille des éléphantidés. Ils sont plus proches des éléphants d’Asie que des éléphants d’Afrique. Ils formaient un groupe largement répandu dont certaines espèces, comme le mammouth laineux, étaient particulièrement bien adaptées au froid.
Venant d’Afrique, les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie, puis vers l’Amérique du Nord au Pléistocène inférieur. Les dernières espèces se sont éteintes entre la fin du Tardiglaciaire et le milieu de l’Holocène. Une dernière espèce de mammouth nain est attestée au nord de la Sibérie, dans l’île Wrangel, entre 5 700 et 1700 av. J.-C..
Les ossements de mammouths sont connus depuis la fin du XVIIIe siècle. Georges Cuvier voyait en eux les ancêtres des éléphants (ils en sont en réalité de proches cousins). Les premiers exemplaires de mammouths laineux congelés (fi) ont été découverts en Sibérie en 1799.
Dans L’Histoire de l’Amérique6, il est fait état de la découverte d’ossements de grande taille au confluent de la rivière Scioto avec l’Ohio : « Les naturalistes (…) n’ont jamais connu d’animal vivant d’une pareille nature. (…) les dents qu’on a trouvées ressemblent beaucoup à celles des éléphants. (…) Le Docteur Hunter (…) après avoir examiné plusieurs morceaux des défenses, des dents mâchelières & des mâchoires a prétendu qu’elles n’appartenaient pas à l’éléphant, mais à quelque grand animal carnivore d’une espèce inconnue (Phil. transact. vol LVIII, pag. 34). On a trouvé des os de la même espèce & d’une grandeur aussi remarquable près des embouchures de l’Oby, de la Jenifeia, & de la Lena, trois grandes rivières de Sibérie. »


-2,3millions à 1,5 millions d’années : Homo Habilis.

Homo habilis (littéralement « homme habile ») est une espèce éteinte du genre Homo qui, d’après les fossiles trouvés à ce jour, aurait vécu en Afrique de l’Est il y a entre 2,3 et 1,5 millions d’années environ.
Cette espèce a été décrite en 1964 par Louis Leakey, Phillip Tobias et John Napier, à la suite de la découverte en 1960 des premiers fossiles de l’espèce sur le site d’Olduvai en Tanzanie.
Compte tenu de sa longévité, Homo habilis a apparemment cohabité en Afrique aussi bien avec des espèces d’Australopithèques et de Paranthropes, plus primitives, qu’avec son probable descendant Homo ergaster, plus avancé.
Les spécimens d’Homo habilis ont été découverts en Afrique orientale, notamment sur les sites d’Olduvai en Tanzanie à partir de 1960, de Koobi Fora à l’est du Lac Turkana au Kenya, à partir de 1972, de l’Omo et de la région d’Hadar en Éthiopie. Des restes d’Homo habilis auraient aussi été trouvés en Afrique du Sud, à Swartkrans, Sterkfontein et Drimolen, sites du « berceau de l’humanité ». Cependant, l’attribution de certains fossiles trouvés en Afrique du Sud est aujourd’hui sujette à débat entre Homo habilis et Homo gautengensis. Il est possible qu’Homo habilis soit en fait cantonné à l’Afrique orientale.
OH 24, surnommé « Twiggy », est un crâne déformé daté d’environ 1,8 million d’années découvert en octobre 1968 par Peter Nzube dans les gorges d’Olduvai. Le volume du cerveau est d’un peu moins de 600 cm. Une réduction de l’avancement de la face (prognathisme) se constate par rapport à celle d’australopithèques plus primitifs.
————————————————————

1,4 millions à -100,00 ans. Homo erectus.

homo erectus

Homo erectus est une espèce éteinte du genre Homo. Son nom signifie littéralement « homme dressé, droit » en latin : ce nom binominal d’espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus par Eugène Dubois en 1894. Il s’agissait alors de la plus ancienne forme bipède connue d’Hominina, mais elle a été supplantée dès 1924 par la découverte du premier Australopithèque en Afrique du Sud.
La définition de l’espèce est controversée, ainsi que son périmètre morphologique, géographique et temporel. Le fossile le plus ancien (1,4 Ma) a été découvert en Indonésie sur l’île de Java (enfant de Mojokerto), de même que les plus récents (110 000 ans, sur le site de Ngandong).
L’espèce Homo erectus n’a pas de définition consensuelle dans la communauté scientifique. Il existe parmi les chercheurs trois grandes tendances autour de cette appellation.
Selon la première, Homo erectus rassemble la plupart des fossiles africains et asiatiques connus depuis environ 2 millions d’années et qui présentent une forme plus ou moins intermédiaire entre Homo habilis et Homo heidelbergensis. Plusieurs appellations modernes seraient alors à considérer comme des synonymes, comme des formes ancestrales, ou comme des variétés locales de la même espèce. Cette première école est constituée d’auteurs réticents à trop subdiviser le genre Homo, et on y trouve notamment de nombreux chercheurs américains.
Une deuxième école considère qu’Homo ergaster et Homo georgicus, voire Homo gautengensis, sont des appellations valides et représentent des formes humaines plus anciennes qu’Homo erectus. Le périmètre de cette dernière appellation n’engloberait alors que les fossiles africains datés entre environ 1,5 million et 700 000 ans et la plupart des fossiles asiatiques de plus de 400 000 ans, en raison des ressemblances morphologiques constatées entre les spécimens d’âge intermédiaire trouvés sur les deux continents.
Pour une troisième école, les fossiles asiatiques devraient être classés dans leur propre groupe, sous le nom d’Homo erectus, dans la mesure où une divergence phylogénétique présumée devrait être sanctionnée par des appellations distinctes, même si elle n’apparait pas clairement dans la morphologie. De plus, une subdivision poussée du genre Homo aide à y voir plus clair entre les différentes formes et permet de proposer des analyses plus précises. On trouve notamment dans cette troisième tendance l’équipe de chercheurs français du musée de l’Homme, à Paris.


-430,000 ans à -30,000 ans : Homme de Néandertal.
Début du recouvrement des morts avec des pierres!

L’Homme de Néandertal (Homo neanderthalensis), ou Néandertalien, est une espèce éteinte du genre Homo, qui a vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, jusqu’à environ 30 000 ans avant le présent. Selon une étude génétique publiée en 2016, il partage avec l’Homme de Denisova un ancêtre commun remontant à environ 450 000 ans. Cet ancêtre partage lui-même avec Homo sapiens un ancêtre commun remontant à environ 660 000 ans. Les plus anciens Néandertaliens fossiles reconnus comme tels sont ceux de la Sima de los Huesos, datés de 430 000 ans.
Depuis sa découverte en 1856, son statut a varié : un temps considéré comme une sous-espèce d’Homo sapiens et nommé en conséquence Homo sapiens neanderthalensis, il est aujourd’hui considéré comme une espèce à part entière.
Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid, l’Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l’Homme moderne, plus globulaire. Néandertal avait un cerveau un peu plus volumineux en moyenne, mais avec un coefficient d’encéphalisation légèrement moindre.

Premier homme fossile identifié, contemporain d’Homo sapiens, l’Homme de Néandertal a longtemps pâti de jugements négatifs par rapport à l’Homme moderne. Les progrès de l’archéologie préhistorique depuis les années 1960 ont en fait révélé une espèce humaine d’un certain développement culturel. Il maitrisait différentes techniques avancées comme le collage au brai de bouleau, et certains vestiges fossiles datés de moins de 70 000 ans sont considérés comme des sépultures témoignant de rites funéraires.
De nombreux points restent encore à élucider, comme son ascendance précise ainsi que la date et les conditions de son extinction après plus de 400 000 ans d’existence. Les derniers vestiges fossiles ou archéologiques néandertaliens connus sont datés de moins de 30 000 ans, dans le sud de la péninsule Ibérique, en Crimée, et dans le Caucase. Toutefois, ces datations restent débattues au sein de la communauté scientifique.
Le séquençage de l’ADN nucléaire néandertalien réalisé depuis 2006 et publié à partir de 2010 a montré un « flux de gènes » ancien entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes d’Eurasie. Les humains actuels non africains possèdent entre 1,8 et 2,6 % de gènes néandertaliens, acquis par hybridation il y a environ 50 000 ans, peu après leur sortie d’Afrique, et environ 20 % du génome de Néandertal survit dans l’ensemble de la population actuelle à différents endroits de notre génome6. Certains gènes néandertaliens auraient été fixés chez l’Homme moderne en raison de leur caractère adaptatif7.
Deux fossiles de Néandertaliens ont été découverts avant celui auquel on a donné ce nom. En 1829, un crâne d’enfant, Engis 2, fut mis au jour par Philippe-Charles Schmerling à Flémalle (Belgique) ; nommé comme la commune voisine parce que Schmerling a pensé qu’il se trouvait sur la commune d’Engis. En 1848, un crâne d’adulte fut trouvé à Gibraltar, dans le site de la carrière de Forbes. Si le premier appartenait à un jeune individu sur lequel les traits caractéristiques des Néandertaliens sont moins évidents, le deuxième aurait pu conduire à reconnaître l’existence d’une espèce humaine fossile. Sans doute était-il trop tôt, comme le prouvent d’ailleurs les difficultés pour faire admettre que les os recueillis en 1856 à Neandertal, en Allemagne, correspondaient bien à un homme fossile.

Début des rites d’enterrement chez les humains il y -100,000. L’homme Néandertal n’enterrait pas leurs morts, il les recouvrait avec des pierres, pour empêcher les animaux charognard de l’époque de les bouffés. Rien à voir avec nos rites contemporains d’enterrement dans nos cimetières, IL N’Y AVAIT AUCUNE STRUCTURE RELIGIEUSE DÉCOUVERTE A CETTE ÉPOQUE. Et l’homme moderne n’a pas inventé les cimetières. Ils existaient depuis au moins -30,000, et il n’avait aucune idée du mot ‘Dieux’ ou d’une religion structurée comme tel.
—————————————————————————————————————

-35,000 ans Homo sapiens Nos ancêtres !
LES PREMIÈRES TRIBUES RECONNUS COMME TELL !

homo sapien

NOTÉ BIEN QU’À CETTE ÉPOQUE HOMO SAPIENS COMPRENAIT GROS MAX 50 mots du quotidien ET n’avait AUCUNE STRUCTURE RELIGIEUSE quel qu’onques.
Homo sapiens, plus communément appelé « homme moderne », « homme », « Homme », « humain », ou « être humain », est une espèce de Primates originaire d’Afrique qui s’est aujourd’hui répandue et naturalisée sur l’ensemble de la Terre hormis l’Antarctique. Il appartient à la famille des Hominidés et est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces étant éteintes. Les plus anciens fossiles connus de cette espèce, découverts au Maroc, sur le site de Djebel Irhoud, sont datés d’environ 300 000 ans.
Parmi les Hominidés actuels, il se distingue du point de vue physiologique par un mode locomoteur au sol exclusivement bipède, son cerveau plus volumineux et sa pilosité moins développée. Il faut ajouter à ces critères l’existence d’une ménopause chez la femelle (femme), rare chez les autres Hominidés.
Du point de vue de l’éthologie, et par rapport au reste du règne animal, l’Homo sapiens se distingue par la complexité de ses relations sociales, l’utilisation d’un langage articulé élaboré transmis par l’apprentissage, la fabrication d’outils, le port de vêtements, la maîtrise du feu, la domestication de nombreuses espèces végétales et animales, ainsi que l’aptitude de son système cognitif à l’abstraction, à l’introspection et à la spiritualité. Certaines de ces caractéristiques étaient partagées par d’autres espèces du genre Homo.
Plus généralement, il se distingue de toute autre espèce animale par l’abondance et la sophistication de ses réalisations techniques et artistiques, l’importance de l’apprentissage et de l’apport culturel dans le développement de l’individu, mais aussi par l’ampleur des transformations qu’il opère sur les écosystèmes.
La science qui étudie les êtres humains actuels sous tous leurs aspects est l’anthropologie. Celle qui étudie son évolution est la paléoanthropologie.
L’espèce Homo sapiens fut décrite par Carl von Linné en 1758 dans la 10e édition de son ouvrage Systema naturae. Deux siècles plus tard, William Thomas Stearn désigna Linné lui-même comme lectotype de l’espèce.
Le mot français « Homme » est une évolution du latin hominem, accusatif de homo (être humain), et peut faire référence à l’espèce Homo sapiens dans son ensemble (le nominatif homo a donné en français le pronom indéfini on4). Sapiens est un adjectif latin signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent », adjectif issu du participe présent du verbe sapere signifiant « avoir du goût, de la saveur, du jugement ».
Homo sapiens est aussi appelé « Homme », « Homme moderne », « humain » ou encore « être humain ». Le mot « homme » désigne aussi le mâle adulte, plus prosaïquement qualifié d’individu de sexe masculin. Le terme « femme » pour sa part désigne la femelle adulte. Les termes « garçon » et « fille » désignent respectivement le mâle et la femelle à leur stade infantile, et le terme « adolescent(e) » les désigne à leur stade pubère. « Père », « mère », « fils » et « fille » renvoient indifféremment à l’individu jeune ou adulte lorsque l’accent est mis sur la parentalité ou la filiation.
On emploie aussi le terme « humanité », au singulier, pour désigner l’espèce humaine dans son ensemble.
Dans le dernier quart du XXe siècle, l’espèce Homo sapiens a parfois été subdivisée en deux sous-espèces, l’Homme moderne dit Homo sapiens sapiens et l’Homme de Néandertal dit Homo sapiens neanderthalensis. Le consensus actuel classe à nouveau les deux groupes humains dans deux espèces séparées, l’Homme de Néandertal étant désormais dit Homo neanderthalensis, ce qui rend inutile le recours à une dénomination trinominale pour Homo sapiens. Si, à l’avenir, une véritable sous-espèce d’Homo sapiens est découverte, l’Homme moderne pourra retrouver une dénomination trinominale (avec ou non sapiens comme troisième terme).


PREMIÈRE STUCTURE SOCIALE, CULTURELLE RECONNUS. Vivait en groupe de 30 à 50 individus, Il y avait un mâle dominant le chef et une femelle dominante le patriarche, le reste du groupe était des suiveurs. Ils étaient sédentaires, mais pouvait aussi déménager pendant des mois, pour la chasse aux mammouths. Il chassait en mute et cueillait des fruits. Vivait dans des cavernes ou hutte rudimentaire. Première fabrication d’arme et d’outil avec des pierre et branches d’arbres. Il recouvrait leur mort avec des pierres, tous au même endroit ‘Le cimetière venait d’être créé’. IL N’Y AVAIT PAS DE RHYME RELIGIEUX ou religions organisées. Ils étaient polygames, ce qui permettait au groupe de se reproduire et regénéré rapidement. Car à cette époque ont mourait jeune -20 ans. Ils s’habillaient avec des peaux de fourrures des animaux tué. Il faisait des réserve alimentaire et l’hiver était extrêmes dure, -30 a – 40 pendant de 7 mois que pouvait durée la saison d’hiver. Il maitrisait aussi le feu pour ce réchauffé et faire cuire leur viande. Ils ce peu fortement qu’il y est eux des confrontations violentes et mortelles entre tribus, pour la reproduction ou pour voler la nourriture des autres tribus, nourriture qui se faisait rare en hiver.


-115,000 ans Dernière période glaciaire.

derni`re ère glaciale

La dernière période glaciaire est une période de refroidissement global, ou glaciation, qui caractérise la fin du Pléistocène sur l’ensemble de la planète. Elle commence il y a 115 000 ans et se termine il y a 11 700 ans, quand commence l’Holocène. Elle correspond aux stades 2, 3, 4 et 5a-d de la chronologie isotopique, mise au point à la fin du XXe siècle. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 21 000 ans.
Ses manifestations locales plus ou moins synchrones sont connues sous les noms de glaciation de Würm ou Würmien dans les Alpes, Wisconsinien en Amérique du Nord, glaciation vistulienne ou Vistulien en Europe du Nord, Devensien ou Midlandien dans les Îles Britanniques, Zyriankien en Sibérie, glaciation de Valdaï1 dans les plaines de Russie occidentale, glaciation de Merida au Venezuela, et glaciation de Llanquihue en Patagonie.
Selon les analyses à ultra-haute résolution de carottes de glace ou de sédiment, la fin de cette période glaciaire a été un basculement climatique brutal (en quelques dizaines d’années seulement), peut-être en lien avec des modifications rapides de la circulation atmosphérique tropicale puis polaire et des courants marins, qui auraient entrainé la sortie de la glaciation. La déglaciation ainsi amorcée s’est ensuite étendue sur environ 8 000 ans.

100,000 ans : Les géants arrivent.

géant 1

La mégafaune du Pléistocène inclut l’ensemble des grands animaux qui vivaient sur la Planète jusqu’au Pléistocène supérieur et qui se sont éteints durant l’extinction du Quaternaire. Le terme de mégafaune est utilisé pour décrire des animaux dont la masse corporelle adulte dépasse 44 kg.
Les fossiles recueillis à différents points du continent ont montré que la plupart des grands animaux ont disparu vers la fin de la dernière période glaciaire. Ces animaux sont regroupés sous l’appellation de mégafaune du Pléistocène. À travers l’Eurasie, l’éléphant à défenses droites s’est éteint entre 100 000 et 50 000 ans AP. L’hippopotame, le rhinocéros (Stephanorhinus), l’ours des cavernes (Ursus spelaeus), et l’imposante antilope (Spirocerus) ont disparu entre 50 000 et 16 000 ans. La hyène tachetée, le rhinocéros laineux et les mammouths ont disparu entre 16 000 et 11 500 ans AP. L’ancêtre du Bœuf musqué a disparu il y a 11 500 ans, tout comme le cerf (Megaloceros) même si une petite population a survécu jusqu’à il y a 7 700 ans dans l’ouest de la Sibérie. Une petite population de mammouths laineux a survécu sur l’île Wrangel jusqu’à il y a 4 500 ans. La disparition de ces espèces a conduit à celle de leurs prédateurs. Ainsi le tigre à dents de sabre (Homotherium) s’est éteint il y a 28 000 ans, les lions des cavernes il y a 11 900 ans et le léopard a disparu d’Europe il y a 27 000 ans.
Une vaste steppe à mammouths s’étendait de l’Espagne jusqu’à l’Amérique du Nord, reliée alors à la Sibérie par la Béringie. Cette région était exondée car le niveau de la mer était nettement plus bas qu’aujourd’hui du fait qu’une grande partie des eaux de l’époque étaient prises dans les glaciers. Avec la hausse du niveau de la mer, ce pont disparait il y a 11 000 ans. La fin du Pléistocène s’est caractérisée par une série de sévères et rapides oscillations climatiques avec des variations locales de température de parfois 16 °C. Cette époque correspond également au remplacement rapide de diverses espèces par d’autres du même genre, ou d’une population par une autre de la même espèce, et ce au sein d’une aire assez large.
Amérique du nord.

lion d amérique Lion d’Amérique parasseux géant Le paresseux Giant

tigre à dent de sabreTigre à dent de sabre. clytothérium clytothérium

Tigre à dent de sabre. clytothérium
La faune du Pléistocène en Amérique du Nord incluait des paresseux terrestres ; l’ours à face courte (Arctodus simus) ; plusieurs espèces de tapirs ; des Tayassuidae (dont Mylohyus et Platygonus) ; le lion américain ; des tortues géantes ; des Miracinonyx ; des tigres à dents de sabre comme Smilodon et Homotherium ; le loup Canis dirus ; le saïga ; des camélidés comme deux espèces aujourd’hui disparues de lamas et Camelops ; au moins deux espèces de bisons ; l’élan Cervalces scotti ; le bovidé Euceratherium collinum et le bœuf musqué Bootherium bombifrons ; 14 espèces d’antilocapres (dont 13 sont aujourd’hui disparues) ; des chevaux ; des mammouths et des mastodontes ; Dasypus bellus et le genre de tatous géants Glyptotherium et des Castoroides ainsi que des oiseaux comme Aiolornis incredibilis et d’autres Teratornithidae. Le saumon Oncorhynchus rastrosus vivait également à cette époque. En contraste à tout ceci, le plus grand animal actuel d’Amérique du Nord est le Bison d’Amérique.

Afrique du sud

La faune sud-américaine du Pléistocène était très variée, comprenant par exemple le paresseux terrestre Megatherium. Le continent abritait également quelques espèces herbivores comme le litopterne Macrauchenia, Cuvieronius, Stegomastodon, Doedicurus, Glyptodon, Hippidion et Toxodon. Les principaux prédateurs de la zone étaient Arctotherium et Smilodon.Australie
L’Australie se caractérisait par les présence de marsupiaux, monotrèmes, crocodiliens, testudines, varans et de nombreux oiseaux inaptes au vol. Au Pléistocène l’Australie abritait également le plus grand kangourou connu (Procoptodon goliah), Diprotodon (un wombat géant), le lion marsupial (Thylacoleo carnifex), les oiseaux Genyornis et Dromornis, le grand serpent Wonambi et le lézard géant Megalania prisca.

Eurasie

mammouth des steppe Mammouth des steppes  bison des steppes Le bison des steppes

lions des cavernes Lion des cavernes mégalociros Mégalociros

elasnothérium sibiricum Elasnothérium sibiricum

Comme dans le cas de l’Amérique du Sud, l’Eurasie avait une partie de sa faune en commun avec l’Amérique du Nord. Parmi les espèces les plus caractéristiques d’Eurasie on notait le mammouth laineux, le mammouth des steppes, l’éléphant à défenses droites, l’aurochs, le bison des steppes, le lion des cavernes, l’ours des cavernes, la hyène des cavernes, Homotherium, Megaloceros, l’ours polaire géant, le rhinocéros laineux, le rhinocéros des steppes et Elasmotherium.
Aujourd’hui les plus grands mammifères européens sont le bison d’Europe (qui ne subsiste plus que dans certaines régions de Pologne) et l’ours brun.
Faune insulaire.
Plusieurs îles avaient une mégafaune unique qui s’est éteinte au moment de l’arrivée de l’homme. Cela inclut les mammouths laineux nains de l’île Wrangel, l’île Saint Paul et des Channel Islands de Californie ; des oiseaux géants de Nouvelle-Zélande comme les moas et Harpagornis (un aigle géant) ; des lémuriens géants, dont Megaladapis et Palaeopropithecus et Archaeoindris, un lémurien de la taille d’un gorille, ainsi que trois espèces d’hippopotames, une tortue géante, le crocodile Voay et Aepyornis à Madagascar ; diverses espèces de tortues géantes aux Mascareignes, un Stegodon nain à Florès et divers autres îles ; des tortues Meiolaniidae et des crocodiles mekosuchinés en Nouvelle-Calédonie ; les chouettes Tyto pollens et Ornimegalonyx et les Megalocnus dans les Caraïbes; des oies géantes et canards Thambetochenini à Hawaii ; et des éléphants nains et hippopotames nains dans les îles de la Méditerranée. Les Îles Canaries étaient habitées par des animaux endémiques, disparus depuis, tels que lézards géants (Gallotia goliath), rats géants (Canariomys bravoi et Canariomys tamarani) et tortues géantes (Geochelone burchardi et Geochelone vulcanica).

CONCLUSION DE LA GÉNÈSE
Fin de la genèse il y a -100,000 ans.
Vous avez lu au cours de la lecture de la genèse des paléochrétiens, que la terre a été créer et elle est administré par Dieu, car il est un être OMNISCIENT, OMNIPOTENT, OMNIPRÉSENT qui peut faire de tel exploit sur une longue période de temps. De nombreuse créations de sa main ont disparue. Dieu créa le microbe il y a 3,8 milliards d’année. Des Dinosaures il y a 200 millions d’années et tout autre forme de vies. Dieu est responsable de 5 extinctions majeurs que la terre au connu durant sa période dit PRIMITIF.
Est-ce que la terre à servie de laboratoire de créations diverses et d’observation pour Dieu ? De nombreux experts en en ufologie qui étudient et surveillent les ovnis et extra-terrestres qui viennent nous visiter régulièrement sur terre, disent que ce sont des ingénieurs astronautes qui nous aurait créé dans un but de recherche scientifique. D’autre prêtant plus particulièrement les évangélistes américains que la terre a été créé en -3500 (ancien testament)? cette thèse fut immédiatement rejetée par la communauté scientifique.
Pour beaucoup de chrétiens instruit, cultivé et qui sont des croyants convaincus, ils N’OPPOSENT PAS LE SCENCE à LA FOIE CHRÉTIENNE. Ils sont convaincus que Dieu EST LE SEUL ET UNIQUE créateur de la terre sur une période de 4,5 milliards d’années appeler période primitive. Ses chrétiens appelés aussi paléochrétiens (La source) pensent que rien ne se perd, ni se gagne, sans la volonté de Dieu. Ce que Dieu donne, Dieu le reprend avec ou sans votre collaboration et jusqu’à l’émergence d’une terre sainte (Le paradis) partout sur la terre. Dieu n’intervient pas dans la vie des humains, ils ont reçu de lui le LIBRE ARBITAGE entre le mal et le bien. C’est à vous de voir !
24 mars 2024