Mythologie Finnoise et Samie

Mythologie Finnoise

Finnoise

La mythologie finnoise a beaucoup de points communs avec la mythologie estonienne mais a aussi emprunté des éléments à la mythologie scandinave et laponne. Des poèmes de cette mythologie, transmis de façon orale étaient encore bien connus en Finlande au xviiie siècle. La mythologie finnoise se rapporte à l’« espace finlandais » ou finnois c’est-à-dire aux populations de langue finnoise comprenant principalement aujourd’hui la Finlande et la Carélie.

Le monde aurait été créé par l’explosion d’un œuf d’oiseau. Le ciel est constitué par le haut de la coquille de cet œuf et est soutenu par une colonne joignant la terre à l’étoile polaire. Le mouvement des étoiles est expliqué par la rotation du ciel et de la colonne. Cette rotation crée un immense tourbillon au niveau du sol. Ce tourbillon représente l’accès au monde des morts, Tuonela.

La terre est considérée comme plate et circulaire. Aux limites de la terre se trouve Lintukoto (« la maison des oiseaux »). Cette région est censée être une région chaude où les oiseaux vont passer l’hiver. Les oiseaux sont très importants dans la mythologie finnoise puisqu’ils apportent l’âme des humains au moment de la naissance et l’emportent au moment de la mort. Dans certaines régions, il était de coutume de porter une amulette en forme d’oiseau pour se protéger de la perte de son âme dans les rêves.

Tous les morts allaient à Tuonela, il n’y a pas de distinctions entre les « bons » et les « mauvais ». Tuonela est en quelque sorte une ville sombre et sans vie où les morts dorment pour l’éternité. Certains chamans étaient censés pouvoir voyager jusqu’à Tuonela lorsqu’ils tombaient en transe. Ainsi, ils pouvaient communiquer avec les morts. Pour arriver dans ce monde, les âmes des défunts devaient traverser une rivière sombre.

Dieux et héros
Ukko est le dieu le plus important du panthéon finlandais.
Dieux et héros
Ahti (ou Ahto), dieu de la pêche
Ajattara (ou Ajatar), un esprit maléfique des forêts.
Akka (« vieille femme »), déesse.
Äkräs, dieu de la fertilité et des plantes.
Antero Vipunen, géant associé à la magie.
Hiisi
Ihtirieko, protecteur des enfants illégitimes privés de vie.
Iku-Turso, monstre marin maléfique.
Ilmarinen
Ilmatar, esprit féminin de l’air.
Jumala
Kalevanpoika
Kave, à l’origine dieu du ciel puis associé au cycle lunaire, père de Väinämöinen.
Kotitonttu, dieu du foyer.
Kullervo
Kuutar, déesse de la lune.
Lemminkäinen
Lempo, esprit bouilleur de sang officiant en Horna aux côtés de Turja.
Lalli
Louhi
Loviatar
Luonnotar, esprit de la nature.
Menninkäinen, esprit bienfaisant, gnome.
Mielikki, femme de Tapio, déesse de la forêt.
Nyyrikki, dieu de la chasse, fils de Tapio.
Näkki
Otso, esprit de l’ours.
Paara, génie de la banque.
Pekko (ou Pellon Pekko), dieu des récoltes et en particulier de l’orge.
Perkele, équivalent du Diable. Il était à l’origine associé au tonnerre et il peut donc être vu comme l’ancêtre d’Ukko Ylijumala.
Pellervo (ou Sampsa Pellervoinen), dieu des moissons.
Pihatonttu
Piru
Päivätär déesse du soleil.
Rahko, dieu carélien du temps.
Rajapiru, « gardien crieur des frontières ».
Rauni, « petite mère de la terre » et femme d’Ukko Ylijumala.
Ronkoteus, dieu du seigle.
Sampsa
Surma, personnification d’une mort violente.
Saunatonttu
Tapio, dieu de la forêt.
Tellervo, déesse de la forêt, fille de Tapio et Mielikki.
Tonttu
Tuonetar
Tuoni, personnification de la mort.
Turja, esprit bouilleur de sang officiant en Horna aux côtés de Lempo.
Tursas, dieu de la guerre, équivalent de Týr dans la mythologie scandinave.
Tuulikki, fille de Tapio et de Mielikki, déesse des animaux.
Ukko Ylijumala
Vellamo, femme de Ahti, déesse de la mer, des lacs, de la tempête.
Vedenemo (« mère des eaux »), déesse carélienne de l’eau.
Väinämöinen
Virankannos, esprit de l’avoine.

Lieux

Kyöpelinvuori (Raatikko), là où les femmes qui meurent vierges vont.
Tuonela (aussi Manala, Pohjola), monde des morts.
Kalevala
Pohjola
Aarnivalkea, une flamme éternelle marquant l’emplacement d’un trésor enterré.

Mythologie Samie

La religion saami est l’ancienne religion des peuples sames ou saamis. La connaissance que nous en avons est essentiellement basée sur des sources archéologiques et des témoignages de missionnaires chrétiens dans le nord de la Scandinavie entre le Moyen Âge et le début du xviiie siècle. Certaines de ces descriptions sont cependant biaisées, ramenant les mœurs qu’ils décrivent à un simple paganisme ou à de la superstition.

On a par ailleurs identifié divers endroits sieidi en Scandinavie septentrionale, lieux de pratiques religieuses anciennes. Des objets sont aussi occasionnellement retrouvés. Certains, datant de la période allant du ixe au xive siècle, sont généralement qualifiés de « dépôts métalliques saami », du fait de la présence importante d’objets en métal. Ce sont généralement des pièces de monnaie originaire de Grande-Bretagne et d’Allemagne, ainsi que des pointes de flèches ou de lances. Des outils en bois de rennes sont aussi souvent retrouvés.

La religion des Saami relevait essentiellement du chamanisme. Le chaman, dénommé noaidi (same du nord) ou nåejtie (same du sud), intervenait à différents moments et circonstances dans la vie d’une communauté, et il ou elle faisait office d’intermédiaire entre la communauté et les dieux, les esprits et les ancêtres.

Samie 1

Un tambour magique au Musée arctique de Rovaniemi.

L’instrument privilégié du chaman lors des cérémonies était le tambour magique (meavrresgárri), qui lui permettait d’accéder à l’état de transe. Une flûte magique appelée fadno était parfois utilisée. Le chant saami traditionnel, le joik, était pratiqué au cours des cérémonies, faisant entrer le chamane en transe pendant laquelle il pouvait pénétrer le monde magique du saivo, lieu de discussion avec les dieux, esprits et ancêtres, concernant le destin de la communauté ou d’un de ses membres.

Le tambour magique était généralement composé d’un arceau de bois sur lequel était tendue une peau épilée de renne ; la géométrie du tambour pouvait être légèrement ovale, tout comme les tambours de chaman retrouvés en Sibérie. Sur le tambour magique étaient peints, avec une encre faite de sève d’aulne mélangée à de la salive, divers motifs liés à la mythologie des Saamis. Au centre généralement un losange avec quatre rayons symbolisant le soleil. Un marteau (ballem ou vietjere) en bois de renne était utilisé pour battre le tambour. Des baguettes (árpa ou baja) en os ou laiton étaient parfois utilisées. Les femmes chamanes utilisaient une ceinture ou une baguette plutôt que le tambour magique. Des essais effectués sur de vieux tambours saami montrent que l’on frappait chaque tambour en un nombre limité d’endroits, correspondant aux caractéristiques sonores dudit instrument.

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Pratique religieuse
Les « animaux blancs » (rennes, vaches, moutons, blancs.) étaient généralement vénérés. De nombreuses pierres existent encore, présentant toujours des traces d’huile de poisson ou de renne.

Les hommes se confessaient aux dieux sacrificiels masculins, alors que les femmes s’adressaient aux divinités féminines de fertilité. Des sacrifices d’animaux étaient pratiqués, et les objets métalliques y avaient une importance particulière.

Comme d’autres religions circumpolaires, la religion des Saamis incorporait des évocations de chasse, en particulier d’ours (culte de l’ours). Il y avait également des éléments de la mythologie nordique, de même que du christianisme dans les dernières années.

Les Saamis de nos jours sont chrétiens, et souvent avec plus de dévotion que leurs voisins Norvégiens, Finlandais, Suédois ou Russes. Il reste cependant un substrat des anciennes croyances dans les pratiques religieuses et rebouteuses.

Les « shamans » proposant leurs services dans les journaux ou organisant des représentations à l’attention des touristes, n’ont généralement pas grand-chose à voir avec les anciennes pratiques religieuses saami. Il s’agit le plus souvent de pratiques relevant du New Age ou du néopaganisme.

Organisation du monde

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Le monde était partagé en trois entités distinctes : le monde supérieur, habité par les dieux, le monde tangible, habité par les mortels et le monde inférieur, celui des morts. Ce dernier était lui-même divisé en trois : Saivoaimo, pour les chamans défunts, Routaimo pour le dieu Rota et Jabmeaimo pour les hommes défunts.

Panthéon

Le panthéon reprenait notamment plusieurs dieux issus des mythologies nordiques.

Dieux de la nature

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Horagállis ou Dierpmis, le dieu du tonnerre, à la fois bon et mauvais, maître des pluies et des tempêtes. Objet d’un important culte et de nombreux sacrifices
Beaivi (le soleil), qui chassait les mauvais esprits
Beaivi-Nieida (la vierge du soleil), la personnification de Beaivi
Bieggolmmái (l’homme du vent), chassant les démons et aidant de sa puissance bénéfique
Leaibolmmái (l’homme du sang ou des aulnes), le maître des animaux sauvages
Čáhcolmmái (l’homme de l’eau), le maître des lacs, aidant les pêcheurs
Ruonanieida, la déesse du printemps
Aske ou Mánnu (la lune), vénérée pendant les nuits polaires
Kied-Kie Jumel est un dieu des pierres3,4. Il est apparenté à Storjunkare qui est également une divinité de la pierre mais aussi de la chasse — et plus particulièrement la chasse des rennes.

Dieux personnifiés

Varaldenolmmái, le dieu de la fertilité, qui donnait l’âme au corps, puis la reprenait.
Máttaráhkká, la femme chef, qui créait le corps
Sáráhkká, fille de Máttaráhkká, protégeant le fœtus
Uksáhkká (femme de la porte), qui veillait sur la maison
Juokshkká, qui déterminait le sexe de l’enfant.

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Dieux abstraits

Ráddiáhcci (le père souverain), son fils Ráddibárdni et Ráddiáhká, sa femme
Ipmil ou Jupmel, le dieu suprême en certaines régions
Lieux de culte

La pierre sacrée « Nordkapphornet » (« Corne du cap Nord en norvégien ») à flanc de falaise du Cap Nord

Quelques-uns des lieux de culte identifiés :

Pierre sacrificielle Stállo (Áhkkánjárgstábba) à Hammerfest
Pierre sacrificielle Nordkapphornet (Coarvi) au Cap Nord
Moraine à Durkkihanvárri
Pierre sacrificielle à Komsafjellet (Alta) – Voir Site d’art rupestre d’Alta
Enceinte Ciesti à Mortensnes (Varanger)
Pierre à l’huile de poisson (Ceavccageadgi) à Mortensnes (Varanger)
Rochers ronds de Stødi à Saltfjellet
« église saami » à Kjøllefjord
Rocher sacrificiel de Laksvatn (Troms)
Crevasse de Mørsvikboth
Ukonkivi à Inari


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398. Le démon Mammon. Support de calva 200 m2 100% naturel, 23 cm (9’’) X 30.5 cm (12’’), acrylique, crayons feutres vernis mat. 20 mars 2023. 0116. Mammon. Terme araméen signifiant richesse et souvent cité dans la littérature juive dans un sens péjoratif. (On le trouve dans les Évangiles dans le même sens, où il personnifie l’argent qui asservit le monde.)

Pour commander ; https://lacassealain.wordpress.com/contact/
Livré dans une boite 3 à 5 jours ouvrable par Post Canada.
https://www.paypal.com/ca/ # de compte: alainlacasse008@gmail.com
DON de 100$ et livraison 100$. Total : 112$ (CD) ou peu être livré main à main.
Tout les profits des ventes iront à mon église pour combattre les antichrists qui nous détruit.
Vente finale : Artisanat d’objets religieux.
« Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va » : https://lacassealain.wordpress.com/savoir-dou-lon-vient-pour-savoir-ou-lon-va/
Catalogue de l’artiste paléochrétien Alain Lacasse https://cataloguealainlacasse.wordpress.com